Les communautés Teke et Yaka, autrefois divisées par un conflit autour des droits fonciers dans le territoire de Kwamouth, ont décidé de tourner la page et de rétablir la paix. Sous l’initiative du vice-Premier ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, une rencontre historique a eu lieu, réunissant les principaux acteurs des deux ethnies pour sceller un pacte de réconciliation.
Dans une déclaration émouvante diffusée sur les réseaux sociaux, Peter Kazadi a partagé la joie de voir les représentants des Teke et des Yaka s’engager solennellement à mettre fin aux conflits séculaires et à cultiver la paix entre eux. Ce geste fort, symbolisé par l’enterrement de la hache de guerre et le partage du calumet de la paix, ouvre une nouvelle ère de coopération et de compréhension mutuelle.
L’événement a rassemblé près de deux cents participants, parmi lesquels des chefs coutumiers, des notables des deux communautés, ainsi que des représentants du gouvernement et des autorités locales. Cette démarche de réconciliation, initiée par les Teke et les Yaka eux-mêmes, est un exemple inspirant de résolution pacifique des conflits intercommunautaires.
L’engagement des Teke et des Yaka pour la paix devrait être porté devant le chef de l’État pour une validation officielle. Ce signe de bonne volonté et de fraternité entre les deux groupes ethniques est un pas significatif vers la construction d’une société congolaise plus harmonieuse et unie.
Espérons que cette réconciliation marque le début d’une collaboration fructueuse et d’un développement communautaire durable dans la région du Mai-Ndombe et au-delà. La paix est un bien précieux qu’il faut cultiver et préserver, et les Teke et les Yaka ont montré qu’il est possible de dépasser les différences pour construire un avenir meilleur ensemble.