La crise diplomatique entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda continue de susciter l’attention au sein de l’Union Africaine, où le président angolais Joao Lourenço agit en tant que médiateur pour tenter de résoudre le différend de manière pacifique. Les récentes discussions entre les délégations ministérielles des deux pays à Luanda laissent entrevoir la possibilité d’une rencontre au sommet entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
Cependant, Kinshasa a posé des conditions claires pour cette rencontre, incluant le retrait des troupes rwandaises de la RDC et la mise en place de mesures préventives concernant le M23. Face à ce contexte tendu, le ministre des Affaires Étrangères et de la Francophonie congolais, Christophe Lutundula, a affirmé la détermination de la RDC à défendre son territoire, tout en privilégiant le dialogue.
Cette crise met en lumière les divergences entre les deux nations et les enjeux géopolitiques sous-jacents. Paul Kagame, dans une récente interview, a souligné l’importance d’éviter de poser des préconditions qui pourraient entraver le processus de dialogue. Il a appelé à la recherche de solutions pacifiques sans imposer des exigences préalables, mettant en garde contre tout acte qui pourrait compromettre les chances de réconciliation.
Cette situation délicate souligne la nécessité d’un dialogue ouvert et constructif entre les deux pays, guidé par des principes de respect mutuel et de recherche de solutions communes. La médiation de l’Union Africaine et les efforts des différents acteurs diplomatiques seront essentiels pour apaiser les tensions et favoriser un règlement pacifique de ce différend.
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Clément MUAMBA
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