La région de l’Ituri, en proie depuis des décennies à la guerre et à la violence, connaît des tumultes qui ne semblent pas prêts de s’apaiser. Cependant, une lueur d’espoir se dessine avec les propos du général Mody Berethe, chef de la composante police de la MONUSCO, qui souligne l’importance du dialogue et de l’acceptation mutuelle pour résoudre les différends entre les divers groupes armés locaux.
Lors d’une visite à Bunia, le général Berethe a salué les efforts du gouvernement provincial en faveur du rétablissement de la paix, notamment à travers des dialogues communautaires. Il insiste sur le fait que la sécurité ne se résume pas à la construction d’infrastructures, mais repose avant tout sur l’engagement des communautés à se comprendre mutuellement.
« La guerre et la violence ne résoudront aucun problème. Mais c’est l’engagement, le dialogue, le consensus, qui pourront aider les populations à sortir de ce cauchemar qu’ils vivent depuis plusieurs décennies », affirme le général Berethe.
Il reste convaincu que les engagements de la MONUSCO en Ituri perdureront, notamment à travers un programme spécifique dédié à la police, auquel tous les partenaires apporteront leur contribution.
Cette prise de parole souligne l’importance d’une approche fondée sur la concertation et la compréhension mutuelle pour parvenir à des solutions durables face à la violence qui sévit en Ituri. Les efforts conjugués de la communauté internationale, des autorités locales et des populations seront essentiels pour ouvrir la voie à une paix durable dans cette région tourmentée.