L’élimination du travail des enfants dans le secteur de la pêche en Afrique est un défi crucial auquel la conférence ministérielle sur la coopération halieutique des États africains riverains de l’océan Atlantique (COMHAFAT) s’attaque avec détermination. En organisant un séminaire à Casablanca, cette organisation cherche à contribuer aux efforts internationaux visant à mettre fin à ce fléau.
Selon Taoufik Ktiri, secrétaire exécutif de la COMHAFAT, le travail des enfants compromet leur scolarité et les expose à de multiples risques. Bien que le secteur de la pêche et de l’aquaculture soit vital pour de nombreux pays africains, il pose des défis importants en termes de conditions de travail. En effet, cela expose les travailleurs à des situations complexes, en particulier en ce qui concerne la participation des enfants dans ces activités.
La COMHAFAT met en lumière le fait alarmant que cent huit millions d’enfants travaillent dans des secteurs tels que l’agriculture, l’élevage, la sylviculture, la pêche et l’aquaculture à travers le monde. Ces enfants passent de longues heures à travailler, ce qui les expose à des risques divers mettant en péril leur santé et leur éducation.
Il est crucial de sensibiliser davantage sur cette problématique et de mettre en place des mesures concrètes pour lutter contre le travail des enfants dans la pêche en Afrique. La collaboration entre les États, les organisations internationales et la société civile est essentielle pour garantir des conditions de travail dignes et protéger les droits des enfants.
Ensemble, nous pouvons œuvrer pour un avenir où tous les enfants africains pourront grandir en sécurité, aller à l’école et réaliser leur plein potentiel, sans être contraints de sacrifier leur enfance pour subvenir aux besoins de leur famille.