Le Sénégal est actuellement au cœur d’une intense période politique, marquée par des débats houleux autour de l’élection présidentielle à venir. Le président Macky Sall a lancé un dialogue national, visant à rassembler les différentes forces politiques et sociales du pays, mais de nombreux acteurs majeurs ont brillé par leur absence.
Ce dialogue a débuté avec l’annonce d’un projet de loi d’amnistie, reflétant une volonté d’apaisement de la part du gouvernement. Cependant, la participation des candidats retenus par le Conseil constitutionnel à ce dialogue a été mitigée, seuls deux d’entre eux répondant à l’appel du président.
Les candidats non retenus et certains candidats validés mais absents ont exprimé leur mécontentement, réclamant une reprise totale du processus électoral pour garantir une participation équitable à la présidentielle. Cette situation a mené à des tensions et manifestations dans le pays, avec des appels à la grève générale.
Face à ce climat tendu, des efforts sont déployés pour trouver un compromis et décider de la date de l’élection présidentielle, notamment avant la fin du mandat présidentiel en avril. Les commissions techniques se réunissent afin de prendre des décisions cruciales, tandis que la mobilisation populaire se poursuit dans les rues.
Ce dialogue national, loin d’apaiser les tensions, semble amplifier les divergences et les revendications des différents acteurs politiques et de la société civile. L’issue de cette période de crise politique au Sénégal reste incertaine, laissant planer un suspense quant à la tenue effective de l’élection présidentielle dans les délais prévus.