Au cours du week-end du 24-25 février 2024, le Burkina Faso a été le théâtre d’une série d’attaques terroristes d’une violence inouïe, faisant de nombreuses victimes. Ces actes odieux ont visé tant la communauté musulmane que la communauté chrétienne lors de offices religieux.
L’attaque la plus meurtrière s’est déroulée lors de la première prière du matin à Natiaboani, une commune située au sud-est du pays. Alors que les fidèles se rendaient à la mosquée, ils ont été pris pour cible par des terroristes armés, provoquant un nombre important de décès, principalement parmi les hommes. Les Volontaires pour la Défense de la Patrie et les militaires ont également été attaqués avant que les assaillants ne prennent la fuite.
D’autres attaques ont été perpétrées simultanément dans différentes régions du pays, comme à Kongoussi, Tankoualou et Ouahigouya. Ces événements tragiques ont également touché une église, celle d’Essakane, au nord du Burkina Faso. Au cours de la messe dominicale, des hommes armés ont attaqué les fidèles, causant la mort de quinze personnes et blessant deux autres, dont le prêtre qui célébrait l’office.
Ces attaques révèlent une situation alarmante de sécurité dans le pays, où les civils et les forces de défense sont régulièrement pris pour cibles par des groupes terroristes. Il est essentiel de renforcer les mesures de sécurité et de solidarité pour protéger la population et prévenir de nouveaux actes de violence.
En cette période de deuil et de consternation, il est indispensable de condamner fermement ces actes de barbarie et d’apporter un soutien indéfectible aux victimes et à leurs familles. Le Burkina Faso doit rester uni face à cette menace pour préserver sa stabilité et sa cohésion sociale.