Le rendez-vous tant attendu de la 6ème Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (ANUE-6) a débuté le lundi 26 février à Nairobi, ouvrant ainsi la voie à des discussions cruciales sur la manière dont les pays du monde entier peuvent coopérer pour faire face aux crises environnementales telles que la perte de biodiversité et la pollution.
À la tête de cette assemblée cette année, nous retrouvons Leila Benali, la Ministre marocaine de la Transition Énergétique, qui a appelé à une coopération renforcée pour lutter contre la crise climatique.
« Nous nous retrouvons souvent à parler du climat, de la perte de biodiversité, de la pollution et d’autres problèmes environnementaux dans des salles différentes », a déclaré Benali. « Alors que nous sommes tous des êtres humains, partageons la même nature, la même planète. Pour la première fois, nous abordons ces questions avec le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) et nous sommes très préoccupés par la fragmentation et l’éparpillement des questions environnementales dans différentes institutions. »
Les pays présents vont discuter de 19 projets de résolutions, notamment sur les meilleures façons de restaurer les terres dégradées, de lutter contre les tempêtes de poussière et de réduire l’impact environnemental de l’exploitation minière des métaux et des minéraux.
L’assemblée adopte des résolutions par consensus. Lorsqu’une proposition est adoptée, elle donne le signal pour que les pays la mettent en œuvre.
Plus de 7 000 participants sont attendus pour ces 5 jours de discussions.
Lors des précédents pourparlers en 2022, également à Nairobi, les gouvernements ont adopté 14 résolutions, notamment la création d’un instrument juridiquement contraignant pour mettre fin à la pollution plastique à l’échelle mondiale.
Ce rendez-vous annuel demeure donc crucial pour décider des mesures à prendre dans la lutte contre les urgences environnementales qui affectent notre planète.
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