En cette période où la crise économique mondiale s’est intensifiée en raison de la pandémie de Covid-19, l’annonce du gouvernement sud-africain de prolonger le programme de secours des difficultés liées à la Covid-19 est une bouffée d’air pour des millions de personnes touchées par le chômage croissant. Le Président Cyril Ramaphosa s’est engagé à améliorer cette aide vitale lors de son discours sur l’état de la nation.
Cette allocation provisoire de plus de 35 milliards de rands pour les exercices fiscaux 2025/26 et 2026/27 vise à soutenir le programme de subvention de détresse sociale au-delà de mars 2025. Cependant, les termes précis de cette extension restent à définir, laissant espérer une amélioration du programme d’ici avril.
Malheureusement, des inquiétudes ont été soulevées quant à d’éventuelles clauses restrictives qui pourraient être intégrées dans les amendements proposés par le département de développement social. Parmi celles-ci, la possibilité pour le gouvernement de récupérer des fonds des bénéficiaires jugés avoir profité de manière irrégulière.
Le constat est clair : il est essentiel que les modifications apportées au programme de subvention de la dette sociale ne pénalisent pas ceux qui en ont le plus besoin. Il est vital que les décisions des autorités soient justes et équitables, sans exclure de manière injuste les personnes dans le besoin.
La coalition pour un revenu de base universel a exprimé ses préoccupations quant à l’éventualité d’une exclusion accrue de bénéficiaires méritants en raison de ces amendements. Les problèmes d’administration des aides sociales doivent être résolus en protégeant les plus vulnérables au lieu de les pénaliser davantage.
Le budget prévoit une augmentation du nombre de bénéficiaires du programme de subvention de la dette sociale pour l’exercice fiscal 2024/25, malgré une légère diminution des dépenses par rapport à l’année précédente. Il est impératif que ces fonds soient utilisés de manière efficace pour soutenir ceux qui en ont le plus besoin.
En conclusion, il est essentiel que le gouvernement sud-africain mette en place des politiques qui garantissent une distribution équitable des aides sociales, sans exclure injustement ceux qui dépendent de ces programmes pour leur survie. L’accent doit être mis sur l’efficacité et la transparence pour offrir un véritable soulagement aux plus démunis de la société.