L’un des sujets animant récemment l’actualité musicale est le différend entre les artistes Eddie Montana et Eedris Abdulkareem concernant Burna Boy. Lors d’une interview avec Daddy Fresh sur Instagram Live, Eddie Montana a pris la parole pour défendre Burna Boy et saluer ses contributions à l’essor de l’afrobeat. Il a exprimé son désaccord avec les affirmations d’Eedris Abdulkareem, un ancien membre du groupe Remedies, selon lesquelles Burna Boy aurait manqué de respect en affirmant qu’aucun artiste au Nigeria n’avait ouvert la voie pour lui.
Eddie Montana a souligné que Burna Boy mérite des éloges pour avoir propulsé l’afrobeat vers de nouveaux sommets, plutôt que d’être critiqué. Il a également remis en question la demande de respect d’Eedris envers la jeune génération d’artistes, arguant que celui-ci n’avait pas toujours fait preuve du même respect envers ses pairs.
Durant l’interview, Eddie Montana a qualifié Eedris de menteur et de traître pour ses déclarations sur la formation, le succès et la rupture du groupe The Remedies. Plutôt que de condamner Burna Boy, Montana a suggéré de le remercier d’avoir contribué au rayonnement de l’afrobeat à l’échelle mondiale.
Cette polémique soulève des questions sur le respect et la reconnaissance au sein de l’industrie musicale, et met en lumière les tensions entre les générations d’artistes au Nigeria. Alors que certains défendent le mérite de Burna Boy, d’autres insistent sur l’importance de reconnaître les contributions passées des pionniers de l’afrobeat.
En définitive, cette controverse révèle les enjeux de l’héritage artistique et de la transmission du flambeau dans l’industrie musicale moderne, tout en mettant en lumière les différentes perspectives des acteurs impliqués.