Titre : « Vers une augmentation de 60 % des frais pour les diplômés en droit à l’École de Droit du Nigeria pour la session 2023/2024 »
Le Conseil de l’enseignement juridique a récemment approuvé une hausse de 60 % des frais pour les diplômés en droit qui souhaitent s’inscrire à l’École de Droit du Nigeria, faisant passer les frais de ₦296 000 à ₦476 000 pour la session académique de 2023/2024 au Barreau.
Face à cette évolution, la Chambre a adopté une motion du leader de l’opposition, Kingsley Chinda, lue en son nom par Ginger Owusibe. Les députés ont demandé à leurs commissions Justice et Enseignement Supérieur de rechercher des solutions à ce problème et de faire un rapport dans les deux semaines.
Chinda a souligné l’importance de l’École de Droit du Nigeria en tant qu’organe par lequel le Conseil de l’enseignement juridique régule l’enseignement du droit, expliquant que le conseil est responsable de la détermination des coûts de scolarité et des autres services.
Il a mis en avant le taux d’inflation actuel du Nigeria de 27,33 %, tel que rapporté par le Bureau nigérian des statistiques, et a exprimé des inquiétudes quant au manque de temps laissé aux étudiants potentiels pour réunir les frais de scolarité augmentés pour la session académique en cours.
Cette décision de hausse des frais pourrait avoir un impact significatif sur les futurs étudiants en droit et suscite des préoccupations légitimes quant à l’accessibilité à l’enseignement juridique au Nigeria. Il est essentiel que le gouvernement examine de près cette question pour garantir que les étudiants aient toujours la possibilité d’accéder à une éducation juridique de qualité sans être confrontés à des barrières financières trop importantes.
Il est crucial de trouver un équilibre entre assurer la viabilité financière de l’École de Droit du Nigeria et garantir que les étudiants, quelle que soit leur situation financière, puissent poursuivre leurs études en droit et contribuer de manière significative à la société. Le dialogue et la recherche de solutions alternatives sont essentiels pour parvenir à un consensus équilibré qui profitera à tous les acteurs concernés.