Les frais de participation à l’Examen d’Etat au Nord-Kivu controversés : Une charge financière insoutenable pour les familles

Titre : L’Examen d’Etat au Nord-Kivu : des frais de participation controversés

Introduction :
L’Examen d’Etat, qui marque la fin du cycle secondaire en République démocratique du Congo, est un moment crucial pour les étudiants et leurs familles. Cependant, dans la province du Nord-Kivu, la société civile de Bapere a vivement critiqué le montant des frais de participation fixés pour l’édition 2024. Dans cet article, nous examinerons en détail cette controverse et les implications pour les parents qui luttent déjà face aux conditions socio-économiques difficiles de la région.

Le contexte socio-économique difficile :
Le Nord-Kivu est une province qui fait face à de nombreux défis, notamment en matière de sécurité et de conditions socio-économiques précaires. Les régions de Masisi, Rutshuru et Beni ont été particulièrement touchées par des troubles et des violences, ce qui a un impact direct sur la vie des habitants. Les parents luttent déjà pour subvenir aux besoins de leurs familles, y compris pour scolariser leurs enfants. C’est dans ce contexte que les autorités provinciales ont fixé les frais de participation à l’Examen d’Etat, une décision qui a suscité l’indignation de la société civile.

Les frais de participation exorbitants :
La somme de 130 000 francs congolais (50 USD) fixée pour la participation à l’Examen d’Etat en 2024 a été jugée exorbitante par la société civile de Bapere. En comparaison avec l’édition précédente, les frais ont été majorés de 36 000 francs congolais (13 USD). Cette augmentation a été vivement critiquée car elle ne prend pas en compte les conditions socio-économiques précaires de la province. Les parents ont du mal à réunir cette somme colossale et se retrouvent ainsi confrontés à des difficultés supplémentaires pour scolariser leurs enfants.

L’appel à alléger les frais :
Face à cette situation, la société civile de Bapere a appelé le gouverneur de la province du Nord-Kivu à alléger les frais de participation à l’Examen d’Etat. Elle souligne que les conditions socio-économiques et sécuritaires difficiles ne permettent pas aux parents de réunir facilement cette somme. Il est essentiel de mettre en place des mesures adaptées pour permettre à tous les étudiants de participer à cet examen crucial sans que leurs familles ne soient financièrement accablées.

Conclusion :
La controverse autour des frais de participation à l’Examen d’Etat au Nord-Kivu met en lumière la réalité difficile dans laquelle vivent de nombreuses familles de la région. Les autorités doivent prendre en compte les conditions socio-économiques précaires et sécuritaires pour fixer des frais de participation raisonnables, garantissant ainsi l’accès équitable à cet examen. Il est temps de soutenir les parents dans leur lutte pour scolariser leurs enfants et leur offrir des opportunités futures.