« L’Alliance des États du Sahel renforce sa volonté de créer une confédération : une étape décisive franchie lors de la réunion à Ouagadougou »

Titre : L’Alliance des États du Sahel renforce sa volonté de créer une confédération lors d’une réunion à Ouagadougou

Introduction :
Le jeudi 15 février, les ministres des trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) se sont réunis à Ouagadougou pour discuter de la création d’une confédération. Cette réunion fait suite au retrait récent du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Cédéao, montrant ainsi leur ferme volonté de poursuivre leur projet de confédération. Dans cet article, nous vous proposons de faire le point sur les avancées de cette alliance sahélienne et sur les implications de cette décision.

Un pas de plus vers la création d’une confédération :
Lors de la réunion à Ouagadougou, les ministres ont exprimé leur volonté de franchir un pas supplémentaire dans la mise en place des mécanismes et procédures de l’alliance ainsi que dans l’architecture juridique de la confédération envisagée. Cette confédération, selon les ministres, permettrait de renforcer leur coopération et de servir au mieux les intérêts de leurs populations respectives.

Des références historiques et une monnaie commune :
Les ministres ont souligné l’importance de fonder le traité de la confédération sur des références historiques propres au peuple du Sahel. Ils ont également évoqué la possibilité de créer une monnaie commune, renforçant ainsi davantage leur intégration économique. Cette proposition montre leur volonté de renforcer leur indépendance et leur souveraineté en développant leurs propres infrastructures financières.

Le retrait irréversible de la Cédéao :
Les ministres ont réaffirmé que leur retrait de la Cédéao était irréversible et irrévocable. Selon eux, l’organisation régionale s’est détournée de son objectif premier qui était de servir les peuples. Le retrait de ces trois États sahéliens montre leur mécontentement face à la gestion de la Cédéao et leur volonté de prendre leur destin en main au sein de l’Alliance des États du Sahel.

Des contestations et des interrogations subsistent :
Malgré cette avancée dans la création d’une confédération, des voix discordantes s’élèvent au Sahel. Certains estiment que l’initiative de l’Alliance des États du Sahel n’a pas été soumise à un référendum et que la population n’a pas été suffisamment consultée. De plus, des doutes persistent quant à la crédibilité de cette nouvelle alliance par rapport à la Cédéao. Il faudra donc faire preuve de transparence et de dialogue pour gagner la confiance de tous les acteurs concernés.

Conclusion :
La réunion des ministres de l’Alliance des États du Sahel à Ouagadougou a permis de renforcer la volonté des trois pays membres de créer une confédération et de poursuivre leur retrait de la Cédéao. Si des contestations et des interrogations subsistent, il est clair que ces États sahéliens sont déterminés à prendre leur destin en main et à renforcer leur coopération dans le but de servir au mieux leurs populations respectives. L’avenir de cette alliance et de la confédération créée reste encore à écrire, mais les prochaines étapes seront sans aucun doute déterminantes.