« La première dame d’Abia s’engage à renforcer les programmes de traitement spécifiques pour les femmes toxicomanes »

Avec la prévalence croissante de la toxicomanie, il est essentiel de développer des interventions de réduction de la demande de drogue et de traitement qui prennent en compte les besoins spécifiques des femmes. Alors que de nombreux programmes existants visent à traiter la dépendance aux drogues ou à prévenir les abus de drogues, la plupart d’entre eux sont conçus en pensant principalement aux hommes.

C’est pourquoi la première dame de l’État d’Abia, Mme Otti, s’est engagée à établir un canal dédié pour renforcer les interventions de réduction de la demande de drogue et de traitement spécifiquement pour les femmes toxicomanes. Dans une déclaration récente, elle a souligné que bien que la prévalence de l’utilisation de drogues par les femmes soit élevée, leur accès aux programmes de traitement reste très faible.

Mme Otti, qui est également la présidente du Comité de lutte contre les drogues de l’État, s’est engagée à améliorer la mise en œuvre des programmes de réhabilitation à Abia. Elle a souligné l’importance de prendre en compte à la fois les aspects physiques et mentaux de la toxicomanie et a proposé d’utiliser des stratégies de réduction des risques pour faciliter une rétablissement holistique des toxicomanes.

En outre, Mme Otti a exprimé son intention de former des comités de lutte contre les drogues dans chacun des 17 conseils locaux de l’État, afin de renforcer la campagne contre l’abus de drogues. Elle a également appelé le gouvernement fédéral à déclarer l’état d’urgence en matière d’abus de substances et de trafic de drogues dans le pays.

L’État d’Abia est déterminé à collaborer avec l’Agence nationale de lutte contre la drogue (NDLEA) et d’autres organismes de sécurité pour combattre l’utilisation et le trafic de drogue. Pour cela, il est essentiel que les gouvernements à tous les niveaux accordent des ressources adéquates pour lutter contre l’abus de drogues et renforcer la campagne contre ce fléau.

Alors que la toxicomanie continue de se développer comme un problème majeur dans notre société, il est impératif de comprendre que les hommes et les femmes peuvent avoir des expériences et des besoins différents lorsqu’il s’agit de traitement et de réduction de la demande de drogue. Il est temps d’accorder une attention particulière aux femmes toxicomanes et de mettre en place des interventions qui leur permettent de surmonter leur dépendance et de se rétablir de manière holistique.