« La fermeture du bureau du Mécanisme à Kigali : une étape cruciale dans la lutte contre l’impunité au Rwanda »

Le Mécanisme résiduel en charge des derniers dossiers du Tribunal pénal international pour le Rwanda a annoncé la fermeture de son bureau local à Kigali. Cette décision marque la fin d’une période importante dans l’histoire du pays, trente ans après le génocide contre les Tutsis de 1994.

La décision de fermer le bureau de Kigali a été prise suite à la suspension indéfinie du procès de Félicien Kabuga, l’un des principaux accusés de génocide. Les autorités ont justifié cette décision en raison de l’absence d’enquêtes en cours et de l’impossibilité de maintenir un bureau local.

Félicien Kabuga était la dernière affaire à être jugée par le Mécanisme. Les trois dossiers restants, Fulgence Kayishema, Charles Sikubwabo et Charles Ryandikayo, seront remis à la justice rwandaise pour jugement.

Malgré la fermeture du bureau de Kigali, le bureau du procureur du Mécanisme gardera un nombre limité d’employés au Rwanda afin de poursuivre la collaboration et la coopération avec les autorités rwandaises, ainsi que d’apporter une assistance dans la recherche des fugitifs devant être jugés au Rwanda.

Bien que le bureau local de Kigali ferme ses portes, les opérations du Mécanisme au Rwanda continueront d’être menées depuis son siège à Arusha, en Tanzanie. Cela inclut notamment les services de protection des témoins qui joueront toujours un rôle important dans la poursuite des responsables du génocide.

La fermeture du bureau du Mécanisme à Kigali marque une étape importante dans le processus de justice et de réconciliation au Rwanda. Après des décennies de travail acharné pour traduire en justice les responsables du génocide, le pays peut maintenant tourner la page et se concentrer sur la construction d’un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Cependant, il est important de rappeler que la lutte contre l’impunité ne s’arrête pas avec la fermeture du bureau. Les autorités rwandaises doivent continuer à traquer les fugitifs et à mener des enquêtes sur les crimes commis pendant le génocide.

En conclusion, la fermeture du bureau du Mécanisme à Kigali marque la fin d’une époque importante dans l’histoire du Rwanda. Cela souligne également la nécessité continue de lutter contre l’impunité et de poursuivre la justice pour les victimes du génocide. Le Rwanda doit continuer à œuvrer pour la réconciliation et à construire un avenir meilleur pour tous.