Les élèves finalistes de la province du Nord-Kivu devront faire face à une augmentation significative des frais d’inscription pour prendre part à l’Examen d’État 2023-2024. Selon le Gouverneur militaire de la province, le Général-Major Peter Cirimwami, ces frais s’élèveront désormais à 130.000 Francs congolais. Cette annonce fait suite à une hausse conséquente par rapport à l’année précédente où les frais s’élevaient à 94.000 CDF.
Ces frais seront répartis entre les différentes épreuves de l’Examen d’État. Les candidats devront s’acquitter de 75.000 CDF pour les épreuves de la hors-session et de 55.000 CDF pour les épreuves de la session ordinaire.
Il est important de noter que cette augmentation des frais d’inscription intervient dans un contexte particulier marqué par l’insécurité dans la région. En effet, de nombreux élèves ont dû abandonner leurs études en raison des attaques perpétrées par les groupes armés, notamment les ADF et leurs alliés. Ces événements ont entraîné une baisse des effectifs dans certaines localités, dont la ville de Beni.
Malgré ces difficultés, près de 120 candidats finalistes autodidactes sont déterminés à passer les épreuves préliminaires de l’Examen d’État 2024 dans la Sous-Division de Beni. Ils seront évalués dans les domaines des sciences, des langues et de la culture générale.
Cette situation souligne l’importance de l’Examen d’État en tant que passage crucial pour les élèves finalistes. Les résultats de cet examen auront un impact significatif sur leur avenir académique et professionnel. Il est donc essentiel de continuer à soutenir ces élèves malgré les défis auxquels ils sont confrontés.
L’Examen d’État joue un rôle clé dans le système éducatif congolais. Il permet d’évaluer les connaissances et les compétences des élèves à la fin de leur cursus scolaire. Il représente également un mécanisme de sélection pour l’admission dans l’enseignement supérieur.
En conclusion, l’annonce de l’augmentation des frais d’inscription à l’Examen d’État 2023-2024 dans la province du Nord-Kivu met en lumière les défis auxquels les élèves finalistes sont confrontés. Malgré ces difficultés, il est essentiel de continuer à soutenir ces jeunes dans leur parcours éducatif et de reconnaître l’importance de cet examen dans leur avenir académique et professionnel.