« Les tax collectors scellent les magasins des contrevenants : la polémique enfle »
Une récente vague de scellés de magasins par les collecteurs d’impôts fait grand bruit dans la capitale. En effet, le gouvernement local a imposé une taxe quotidienne de 200 Nairas aux commerçants et aux vendeurs ambulants en 2023, avec la possibilité de payer annuellement, mensuellement ou trimestriellement. Cette mesure vise à augmenter les recettes fiscales de l’État, mais soulève des critiques de la part de nombreux commerçants.
Certains commerçants, comme Ifedi Okafor, propriétaire d’un magasin au marché des pièces détachées de Mbanugo, estiment que le montant de la taxe est trop élevé. « Tout le monde sait que les temps sont durs. On nous demande de payer 5 500 Nairas par mois, ce n’est pas quelque chose que nous ne pouvons pas payer, mais la situation économique du pays affecte tout le monde », déclare-t-il à l’Agence de presse du Nigeria (NAN).
Chikezie Onuorah, un autre revendeur de pièces détachées, affirme que la fermeture des magasins des contrevenants est injuste compte tenu des difficultés économiques actuelles dans le pays. « Nous payons uniquement parce que personne ne veut voir son magasin, voire tout le marché, scellé », ajoute-t-il.
Un responsable de la gestion du marché dans une autre partie de la ville a déclaré à NAN que le marché avait été rouvert après des négociations avec le gouvernement. « Nous avons trouvé un accord avec le gouvernement de manière amicale. Certains commerçants se sont conformés en payant la taxe mensuelle de 5 500 Nairas. »
Cette controverse soulève des questions sur la gestion des impôts et sur l’équité de la taxation dans un contexte de difficultés économiques. Les commerçants expriment leur frustration face à une taxe jugée trop élevée, tandis que les autorités locales cherchent à remplir leurs coffres pour financer les services publics. Il reste à voir si un compromis pourra être trouvé pour apaiser les tensions et assurer une taxation juste et supportable pour tous.