Titre : L’affaire de l’évasion de la prison de Kikwit : Quatre membres du service pénitentiaire reconnus coupables de complicité
Introduction :
L’évasion d’un détenu de la prison urbaine de Kikwit a récemment fait les gros titres. Dans cette affaire troublante, quatre membres du service pénitentiaire de la prison ont été accusés de complicité. Le tribunal militaire garnison de Kikwit s’est prononcé sur cette affaire le 12 février dernier, apportant des réponses tant attendues. Dans cet article, nous reviendrons sur les détails de cette évasion et les condamnations prononcées à l’encontre des prévenus.
Le déroulement de l’évasion :
Le 7 février 2024, un détenu poursuivi pour meurtre commis au Kasaï a réussi à s’évader de la prison urbaine de Kikwit. L’enquête qui a suivi a révélé que cette évasion avait été rendue possible grâce à la complicité de certains membres du service pénitentiaire. Parmi les prévenus, on retrouve le lieutenant pénitentiaire Bopopi Bosikini Bosco alias Bob, ainsi que les prévenus Mutelezi Fely, Mubalanki Nickes et Mayele Espoir.
Les condamnations prononcées :
Lors du procès devant le tribunal militaire garnison de Kikwit, les prévenus ont été reconnus coupables de complicité d’évasion. Le lieutenant pénitentiaire, en plus de la complicité, a également été condamné pour violation des consignes. Les peines prononcées sont les suivantes :
– Le lieutenant pénitentiaire Bopopi Bosikini Bosco alias Bob : 10 ans de prison pour complicité d’évasion et violation des consignes.
– Mutelezi Fely, Mubalanki Nickes et Mayele Espoir : 5 ans de prison pour complicité d’évasion.
Les motivations derrière l’évasion :
Lors du procès, il a été révélé que le lieutenant pénitentiaire avait libéré le détenu en échange d’un lopin de terre à Kikwit. Cette révélation a choqué l’opinion publique et a renforcé les soupçons pesant sur la corruption au sein de l’administration pénitentiaire.
Les conséquences de l’évasion :
L’évasion de ce détenu met en évidence les failles du système pénitentiaire de Kikwit. Les autorités ont pris des mesures pour renforcer la sécurité de la prison et éviter que de telles situations se reproduisent à l’avenir. De plus, cette affaire met en lumière la nécessité de lutter contre la corruption qui gangrène certains services publics.
Conclusion :
L’affaire de l’évasion de la prison de Kikwit a fait ressortir les dysfonctionnements du système pénitentiaire de la ville. Les condamnations prononcées à l’encontre des membres du service pénitentiaire reconnus coupables de complicité offrent une forme de justice aux victimes et à la société. Néanmoins, il reste encore beaucoup à faire pour lutter contre la corruption et améliorer la sécurité des établissements pénitentiaires.