Les agents de l’assemblée provinciale du Sud-Kivu sont en grève depuis le 30 janvier 2024, réclamant plus de 20 mois de salaires impayés. Cette situation a conduit à un véritable siège de l’assemblée, où les agents ont manifesté leur mécontentement en brûlant des pneus à l’entrée du bâtiment. Cette grève a également entraîné l’annulation de la séance plénière d’inauguration de la nouvelle législature.
Les revendications des agents sont claires : ils demandent le paiement de leurs salaires en retard, tant au niveau de la dotation provinciale que des rétrocessions du gouvernement central. Selon Gustave Bujiriri, président syndical à l’assemblée provinciale du Sud-Kivu, ils resteront en grève tant que leurs droits ne seront pas respectés.
La situation est telle que certains agents passent leurs nuits à l’assemblée provinciale afin de faire entendre leur voix. Ils ont même transformé la salle des plénières en réfectoire, partageant des repas ensemble pour montrer leur détermination.
Ces événements ont suscité une vague de réactions sur les réseaux sociaux, où les vidéos des agents en grève sont massivement partagées. Cette situation met en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés de nombreux fonctionnaires en République démocratique du Congo, qui souffrent souvent de retards de paiement de leurs salaires.
Il est important que cette situation soit rapidement résolue pour éviter de plus grandes tensions et permettre aux agents de l’assemblée provinciale du Sud-Kivu de reprendre leur travail dans des conditions décentes. Le respect des droits des travailleurs est essentiel pour assurer le bon fonctionnement des institutions et garantir la stabilité sociale.