Nigeria : L’État d’Anambra réforme les pratiques funéraires pour soulager les familles endeuillées

Titre : L’État d’Anambra réforme les pratiques funéraires pour soulager les familles endeuillées

Introduction :

L’État d’Anambra, au Nigéria, a récemment adopté une nouvelle loi visant à réglementer les pratiques funéraires dans le but de soulager les familles endeuillées et de promouvoir une gestion plus efficace des services mortuaires. Cette législation, approuvée par l’Assemblée de l’État, vise à résoudre plusieurs problèmes récurrents, tels que la conservation excessive des corps dans les morgues et l’encombrement des rues lors des cérémonies funéraires. Cette initiative a été saluée par le gouverneur de l’État, Chukwuma Soludo, qui la considère comme un pas en avant vers des pratiques funéraires plus respectueuses et plus équitables.

Gestion des corps dans les morgues :

La nouvelle loi stipule expressément que les employés des morgues doivent signaler au ministère de la Santé tout corps déposé depuis plus d’un mois. Cette mesure vise à éviter les retards excessifs dans le traitement des corps et à assurer une gestion plus efficace des services mortuaires. En identifiant rapidement les corps en attente depuis trop longtemps, les autorités pourront prendre les mesures appropriées pour leur inhumation ou leur incinération, en accord avec les souhaits des familles.

Les mesures dissuasives :

La législation prévoit également des sanctions pour ceux qui enfreignent ses dispositions. Toute personne négligeant de signaler un corps en attente depuis plus d’un mois pourrait se voir infliger une amende de ₦100,000 (environ 250 euros) ou être emprisonnée pendant six mois, voire les deux. Ces mesures punitives visent à dissuader les comportements négligents et à garantir que les morgues respectent les normes en matière de gestion des dépouilles.

Réduction des perturbations lors des cérémonies funéraires :

Un autre aspect important de la nouvelle loi concerne les perturbations causées par les cérémonies funéraires, notamment le blocage des rues et des voies de circulation. Des dispositions sont désormais en place pour éviter ces désagréments et pour assurer que les funérailles se déroulent dans le respect des règles établies. Cette mesure vise également à réduire le fardeau financier sur les familles endeuillées, qui peuvent se trouver contraintes de dépenser des sommes considérables pour rendre hommage à leurs proches disparus.

Conclusion :

La nouvelle loi sur les pratiques funéraires de l’État d’Anambra marque une étape importante vers des funérailles plus respectueuses, plus équitables et mieux organisées. En réglementant la gestion des corps dans les morgues et en évitant les perturbations lors des cérémonies funéraires, cette législation vise à soulager les familles endeuillées tout en améliorant l’efficacité des services mortuaires. Le gouverneur Soludo a salué cette initiative comme un progrès crucial, mettant en lumière les enjeux sociaux et financiers entourant les pratiques funéraires. Cette nouveauté témoigne ainsi d’une volonté de moderniser et d’améliorer les pratiques funéraires pour répondre aux besoins et aux réalités contemporaines des familles endeuillées dans l’État d’Anambra.