L’ouverture de la nouvelle session inaugurale de l’Assemblée nationale en République démocratique du Congo a réuni 402 élus nationaux, dont 337 sont de nouveaux élus. Cette session aborde plusieurs points de l’ordre du jour, notamment l’installation du Bureau provisoire, la validation des pouvoirs des députés, l’élaboration et l’adoption du Règlement Intérieur, l’élection et l’installation du Bureau définitif, ainsi que l’identification de la Majorité Parlementaire.
La présidence du bureau provisoire de l’Assemblée nationale a été confiée à Christophe Mboso, 81 ans, qui avait déjà occupé cette fonction par le passé. Il sera épaulé par Serge Bahati, 28 ans, élu de Kabare, et Aje Matembo, 27 ans, élue de Lubudi, qui occuperont les postes de secrétaires. Ce bureau provisoire aura également pour mission d’élaborer le Règlement Intérieur de l’Assemblée.
Selon le règlement d’ordre régissant l’Assemblée nationale, la session inaugurale est convoquée 15 jours après la publication des résultats provisoires par la CENI (Commission électorale nationale indépendante) et est présidée par le Secrétaire Général Administratif de l’Assemblée nationale.
Il s’agit d’un moment important pour la démocratie congolaise, avec l’installation d’une nouvelle Assemblée nationale et la mise en place des instances dirigeantes. C’est aussi l’occasion de réaffirmer l’importance du travail parlementaire dans la prise de décisions politiques et la mise en œuvre de réformes au service du peuple congolais.
Cette nouvelle session inaugurale marque une étape cruciale dans le processus de consolidation démocratique en République démocratique du Congo. Les actions et décisions prises par les députés auront un impact direct sur la vie des citoyens et sur l’avenir du pays. Il est donc essentiel que ces élus mettent de côté leurs différences politiques et travaillent ensemble pour le bien commun.
Les attentes sont grandes pour cette nouvelle Assemblée nationale, qui devra faire face à de nombreux défis. Il est donc primordial que les députés fassent preuve de responsabilité, d’engagement et de transparence dans l’exercice de leur mandat.
La République démocratique du Congo a besoin d’un parlement fort et efficace pour relever les défis socio-économiques, garantir l’État de droit et promouvoir le développement durable. Espérons que cette nouvelle session inaugurale soit le début d’un nouveau chapitre prometteur pour la démocratie congolaise.