Les creuseurs du site minier de Botambisi, situé dans le secteur de Bapere, territoire de Lubero dans la province du Nord-Kivu, tirent la sonnette d’alarme. Depuis jeudi 25 janvier, ils dénoncent les barrières illégales érigées par des miliciens ainsi que les travaux forcés auxquels ils sont soumis dans les zones minières de la région. Cette situation précaire risque de les plonger davantage dans la misère.
Dans une lettre adressée à l’administrateur du territoire, accompagnée d’une copie remise à la société civile locale, les creuseurs d’or expriment leur profonde inquiétude et appellent les autorités à mettre fin à cette situation alarmante. En effet, ces miliciens exigent des amendes exorbitantes et se livrent à des violations des droits humains envers les populations de Botambisi.
La société civile de Magurejipa, qui suit de près cette affaire, en appelle aux autorités pour qu’elles trouvent rapidement une solution. Il est impératif de protéger la vie de la population et de garantir ses droits fondamentaux. Dans cette région, qui ne compte aucun ennemi connu, il est inacceptable que des groupes armés troublent la quiétude des habitants de manière arbitraire.
Cette situation met en évidence les difficultés rencontrées par les populations locales qui travaillent dans le secteur minier. Les creuseurs, déjà confrontés à des conditions de vie précaires, voient leur situation se détériorer davantage avec ces pratiques illégales des miliciens. Il est essentiel que les autorités prennent des mesures concrètes pour assurer la sécurité des creuseurs et mettre fin à ces abus.
Le site minier de Botambisi est l’une des principales sources de revenus pour de nombreux habitants de la région. Il est donc primordial de protéger leur droit à travailler de manière sûre et légale, sans subir l’oppression de groupes armés. En prenant des mesures appropriées, les autorités pourront garantir un environnement propice au développement économique de la région et améliorer les conditions de vie des populations locales.
Il est maintenant temps d’agir et de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à cette situation insupportable pour les creuseurs du site minier de Botambisi. La protection des droits humains et la sécurité des populations doivent être une priorité absolue pour les autorités. La société civile et les associations locales continueront de suivre attentivement cette affaire et de s’engager en faveur des droits des creuseurs et du développement durable de la région.