Titre : « Un chef religieux nigérian condamné à la prison à vie pour viol »
Introduction :
Dans une affaire choquante qui a secoué Lagos, le leader d’une église basée à Lagos, Feyi Daniels, a été condamné à la prison à vie pour viol. Le verdict a été rendu le vendredi 26 janvier par la Cour des Offenses Sexuelles et des Violences Domestiques d’Ikeja. La victime, âgée de 23 ans, est l’assistante de Daniels, qui est également fondateur de « I Reign Christian Ministry ». Par ailleurs, il a également été condamné à trois ans de prison pour agression sexuelle sur une autre membre de l’église âgée de 19 ans. Les deux peines seront purgées simultanément et son nom sera inscrit dans le registre des délinquants sexuels géré par l’État.
Le procès et la condamnation :
Selon les médias locaux, lors du procès, le juge Rahman Oshodi a décrit Daniels comme un menteur qui n’avait aucun respect pour la vérité. Dans sa défense, l’accusé avait témoigné l’année dernière en affirmant que trois des quatre femmes l’accusant d’agression sexuelle avaient comploté contre lui. Il a déclaré qu’une de ces femmes avait menti à son sujet parce qu’il ne l’avait pas aidée à régler des problèmes financiers. En mai 2023, le chef religieux avait été placé en détention pour avoir prétendument violé une femme de 25 ans dans sa résidence de Lekki. La victime avait déclaré au tribunal que le chef religieux avait eu des rapports sexuels avec elle lors d’une séance de prière tout en parlant en langues.
Le crime de viol :
Le viol est punissable en vertu de l’article 260 (2) du Code pénal de l’État de Lagos de 2015. Cette peine sévère infligée à Daniels envoie un message fort sur la tolérance zéro envers les agressions sexuelles dans la société nigériane.
Conclusion :
Cette affaire met en lumière l’importance de la protection des victimes d’agressions sexuelles et du traitement équitable des affaires de viol. La condamnation pour viol d’un leader religieux envoie un message fort, montrant que personne n’est au-dessus de la loi et que les agresseurs seront tenus responsables de leurs actes, quelle que soit leur position sociale ou religieuse. Espérons que cette condamnation servira de rappel aux autres agresseurs potentiels et encouragera les victimes à se manifester et à obtenir justice. La société nigériane doit continuer à lutter contre les agressions sexuelles et à soutenir les victimes dans leur processus de guérison.