« Violences basées sur le genre en RDC : Une réalité alarmante et urgente à combattre »

Les violences basées sur le genre en République démocratique du Congo : Une réalité préoccupante

La République démocratique du Congo (RDC) est confrontée à un grave problème de violences basées sur le genre. Selon les statistiques alarmantes rendues publiques par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), une femme sur quatre âgée de 15 ans ou plus en RDC a déjà été victime de violences basées sur le genre. Plus préoccupant encore, 52% des femmes en âge de procréer sont touchées par la violence conjugale.

Julie, une femme courageuse, a décidé de briser le silence et de porter plainte contre son conjoint pour les violences domestiques qu’elle subissait. Son récit poignant met en évidence la réalité de nombreuses femmes en RDC, qui souffrent en silence par peur des représailles et du jugement de la société.

Pendant des années, Julie a toléré les violences de son conjoint, convaincue qu’elle était responsable de la situation. Mais un jour, elle a eu le courage de se confier à sa famille, notamment à sa mère. Malheureusement, sa mère a eu du mal à croire sa fille et l’a même accusée d’avoir une forte personnalité qui serait à l’origine des problèmes. Le manque de soutien de son entourage l’a profondément affectée, mais elle a persévéré dans sa démarche de mettre fin à ces violences.

Julie a porté plainte devant la justice, avec des preuves tangibles de ces violences, mais malheureusement, son conjoint n’a jamais été condamné ni même arrêté. Cette impunité l’a poussée à quitter son domicile, craignant pour sa vie et celle de ses enfants.

La situation de Julie illustre malheureusement le climat d’insécurité dans lequel vivent de nombreuses femmes en RDC. Les menaces de la famille de son partenaire ont exacerbé sa vulnérabilité, tandis que sa propre famille l’a abandonnée en raison de son choix de porter plainte.

Face à cette réalité alarmante, des voix s’élèvent pour réclamer une réglementation spécifique en matière de violences basées sur le genre. Florence Kapila, actrice socio-politique et membre de l’association Les Femmes de valeurs, soutient qu’il est urgent de mettre en place des lois spécifiques pour protéger les femmes mariées et les enfants au sein des foyers. Les textes actuellement en vigueur ne suffisent pas à lutter contre ce fléau et il est impératif de prendre des mesures plus adaptées et plus efficaces.

En conclusion, les violences basées sur le genre en RDC constituent un problème grave et préoccupant. Des mesures concrètes doivent être prises pour protéger les femmes et leur garantir une vie libre de toute forme de violence. Il est temps de briser le silence et de sensibiliser la société à cette problématique, afin de mettre fin à cette violence insoutenable et injustifiable.