Suspendu par la CAF : le sélectionneur du Maroc, Walid Regragui, sous le coup de sanctions disciplinaires
Dans une décision qui a fait grand bruit, le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) a récemment annoncé la suspension du sélectionneur de l’équipe nationale marocaine, Walid Regragui, pour une durée de quatre matches. Cette sanction intervient suite à son implication présumée dans les incidents survenus lors du match de la 2ème journée du groupe F de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Selon les informations fournies par la CAF, deux matches de suspension ont été prononcés, avec une période de sursis d’un an. Cette décision fait suite à des accusations de voies de fait sur le joueur congolais Chancel Mbemba Mangulu, qui auraient été perpétrées par Walid Regragui. En plus de la suspension, le coach marocain a également été condamné à payer une amende de 5 000 USD.
La décision du jury disciplinaire de la CAF a été prise en vertu de l’article 123 de son code disciplinaire, qui prévoit des sanctions en cas de comportement violent ou antisportif. Cependant, il convient de souligner que cette décision n’est pas définitive et que la Fédération marocaine de football a formulé une demande d’annulation de cette décision auprès de la Commission d’appel de la CAF.
Cette affaire a suscité de vives réactions dans le monde du football, avec des supporters et des observateurs exprimant des opinions divergentes sur la culpabilité présumée de Walid Regragui. Certains estiment que la décision de la CAF est justifiée, compte tenu des témoignages et des preuves présentés lors de l’enquête disciplinaire, tandis que d’autres pensent qu’il s’agit d’une mesure excessive et que le sélectionneur marocain est victime d’une injustice.
La Commission d’appel de la CAF examinera la demande de la Fédération marocaine de football et rendra sa décision dans les prochains jours. En attendant, Walid Regragui reste suspendu et ne pourra pas assurer sa fonction de sélectionneur de l’équipe nationale lors des prochains matches.
Cette suspension jette une ombre sur la participation du Maroc à la CAN, et soulève des questions quant à l’avenir de Walid Regragui à la tête de l’équipe. Si la décision de la CAF est confirmée, le Maroc devra trouver un remplaçant temporaire pour diriger l’équipe lors des matches à venir.
Quelle que soit l’issue de cette affaire, elle témoigne des tensions et des enjeux qui entourent le monde du football. Les sélections nationales sont scrutées de près et les entraîneurs sont souvent mis sous pression pour obtenir des résultats. Les incidents survenus lors du match entre le Maroc et le Congo servent de rappel que même sur le terrain, le fair-play et le respect doivent toujours prévaloir.
Il reste à voir comment cette affaire se terminera et quelles en seront les conséquences pour le sélectionneur du Maroc. En attendant, les amateurs de football continueront à suivre de près le déroulement de la CAN et espèrent que l’esprit sportif prévaudra sur les conflits et les désaccords.