« Mariage forcé en République du Congo : les organisations féminines demandent justice et protection des droits de l’Homme »

Les dernières tendances en matière de mariage et de droits de l’Homme font la une de l’actualité ces jours-ci. Une affaire récente suscite l’indignation et met en lumière la nécessité de protéger les droits fondamentaux des individus, en particulier ceux des femmes et des enfants.

Une délégation d’organisations féminines, membres du Cafco (Comité d’Action des Femmes Congolaises), a été reçue par le procureur général près la cour de cassation, Firmin Mvonde, afin de discuter d’un cas de mariage forcé. Il s’agit du mariage de Méda Mabiala avec le pasteur Kasambakana, responsable de l’église primitive.

Ces organisations féminines, se basant sur les différents textes légaux nationaux, régionaux et internationaux, mettent en avant l’importance de protéger les droits de l’enfant et d’interdire le mariage forcé. Elles font référence à la loi n°06/018 de 2006 modifiant et complétant le Décret du 30 Janvier 1940 portant Code pénal congolais, qui condamne cette pratique.

Face à cette affaire, elles demandent la poursuite judiciaire et l’arrestation de toutes les personnes impliquées, tout en mettant en garde contre de tels actes et en rappelant que ceux-ci sont passibles de sanctions prévues par la loi. Elles condamnent fermement cette violation grave des droits de l’Homme et appellent la population à dénoncer tout auteur de pratiques illégales.

Cependant, les organisations féminines témoignent également de leur soutien et de leur accompagnement dans les procédures judiciaires déjà en cours. Elles espèrent que les responsables de cette affaire seront condamnés et que la justice sera rendue pour le bien-être et la protection des victimes.

Cette affaire met en lumière la nécessité d’un engagement continu pour mettre fin aux mariages forcés et pour protéger les droits de l’Homme, en particulier des femmes et des enfants. La société dans son ensemble doit prendre conscience de ces problématiques et contribuer à la prévention et à l’éradication de cette pratique néfaste.

En conclusion, il est essentiel de rester vigilant et de continuer à lutter contre les mariages forcés, qui sont une violation flagrante des droits de l’Homme. Les organisations féminines et les autorités doivent travailler ensemble pour mettre fin à cette pratique et garantir la protection de tous, indépendamment de leur genre ou de leur âge.