L’état des routes en Ouganda fait à nouveau la une des actualités alors que des manifestations de l’opposition sont prévues pour dénoncer cette situation déplorable. Le leader de l’opposition et ancien candidat à la présidentielle, Bobi Wine, a déclaré jeudi que la police avait encerclé sa résidence et l’avait placé en résidence surveillée en prévision de ces manifestations.
Wine, qui est à la fois une pop-star et un politicien, a déclaré que la police et les soldats lui avaient interdit de quitter sa maison à Magere, au nord de la capitale Kampala. Sur ses comptes officiels sur les réseaux sociaux, il a déclaré : « L’armée lâche et la police ont encerclé notre maison et nous ont mis en résidence surveillée, mais la manifestation aura lieu. Réparez nos routes ! Libérez les prisonniers politiques ! Libérez l’Ouganda ! »
Ce n’est pas seulement Bobi Wine qui est pris au piège, d’autres figures de l’opposition, comme Kizza Besigye du parti d’opposition Forum for Democratic Change, ont également été empêchées de quitter leur domicile. Besigye a posté sur Twitter : « Bloqué chez moi par des LÂCHES ! Pas de retour en arrière ; nous méritons mieux. Faites ce que vous pouvez, où que vous soyez, avec ce que vous avez, pour montrer les terribles routes qui vous affectent aujourd’hui. »
Ces figures de l’opposition appellent les Ougandais à continuer la manifestation prévue pour jeudi, afin d’exiger des mesures gouvernementales pour remédier à la détérioration des routes. Cependant, la police a promis de contrecarrer les manifestations, invoquant des cas de troubles associés à ces politiciens par le passé, ainsi que le risque de perturbation du sommet du Mouvement des non-alignés en cours à Kampala, auquel assistent 4 000 délégués.
La détérioration des routes en Ouganda est un problème qui touche directement la vie quotidienne des citoyens. Malgré les promesses de développement et de progrès du gouvernement, les routes du pays restent en mauvais état, ce qui entrave les déplacements, le commerce et le développement économique. Les protestations de l’opposition sont donc une voix importante qui demande des actions concrètes pour résoudre ce problème urgent.
La répression policière contre les manifestations et le placement en résidence surveillée des leaders de l’opposition soulèvent toutefois des inquiétudes quant aux droits de l’homme et à la liberté d’expression en Ouganda. Il est essentiel que la voix du peuple puisse être entendue et que les autorités prennent des mesures pour répondre aux préoccupations légitimes de la population.
Il est crucial que la communauté internationale reste attentive à la situation en Ouganda et soutienne les demandes du peuple ougandais pour des routes de qualité et pour la protection des droits fondamentaux. Les manifestants méritent d’être écoutés et leurs revendications méritent d’être prises au sérieux par le gouvernement.
En conclusion, les manifestations en Ouganda pour dénoncer les mauvaises conditions routières mettent en lumière un problème récurrent dans le pays. Il est essentiel que le gouvernement prenne des mesures pour améliorer les routes afin de permettre le développement socio-économique du pays. La répression policière contre les manifestants et les restrictions imposées aux leaders de l’opposition soulèvent des inquiétudes quant aux droits de l’homme en Ouganda. Il est donc crucial que la communauté internationale soutienne les revendications du peuple ougandais pour des routes de qualité et pour la protection de leurs droits fondamentaux.