« À Madagascar, les filières exportatrices confrontées aux défis de la réglementation « Zéro Déforestation » de l’UE »

À Madagascar, l’Union européenne (UE) a récemment organisé une journée de sensibilisation pour informer les filières exportatrices et l’administration locale sur sa nouvelle réglementation « Zéro Déforestation ». Cette réglementation impose des exigences strictes aux partenaires de l’UE importants certains produits, tels que le bétail, le palmier à huile, le bois, le soja, le café, le cacao et le caoutchouc, afin de lutter contre la déforestation.

Dès le 1er janvier 2025, les importateurs de ces produits devront prouver que leur activité n’a pas entraîné de déforestation en fournissant des données de géolocalisation. Cependant, cette exigence pose problème aux filières malgaches, en particulier à la filière cacao qui compte environ 30 000 petits producteurs.

Selon Sylvain Velomora, secrétaire exécutif du Conseil national cacao, la réglementation est favorable à la promotion d’une production de cacao durable, mais les contraintes liées à la traçabilité posent des difficultés. La collecte de données de géolocalisation pour chaque parcelle des producteurs est particulièrement complexe à mettre en place à Madagascar.

Il est donc nécessaire d’obtenir un soutien financier de l’UE pour les filières concernées, afin de mettre en place les moyens nécessaires pour répondre aux exigences de la réglementation « Zéro Déforestation ».

Cet article met en lumière les préoccupations des filières exportatrices malgaches face aux nouvelles exigences de l’UE en termes de traçabilité et démontre l’importance de trouver des solutions adaptées pour permettre le maintien des activités commerciales tout en préservant l’environnement.

Note : Bien sûr, tu peux ajuster le contenu de l’article selon les besoins et ajouter des détails supplémentaires si nécessaire.