« L’éligibilité de Trump au scrutin de 2024 est en jeu alors que la Cour suprême de l’Oregon s’en remet à la Cour suprême des États-Unis »

L’éligibilité de Donald Trump au scrutin de 2024 est en jeu alors que la Cour suprême de l’Oregon s’en remet à la Cour suprême des États-Unis

Dans un développement récent qui a attiré l’attention des analystes politiques et des experts juridiques, la Cour suprême de l’Oregon a refusé d’entendre une demande visant à retirer l’ancien président Donald Trump du scrutin de 2024 sur la base de « l’interdiction insurrectionnelle » du 14e amendement. Le tribunal a cité le litige en cours devant la Cour suprême des États-Unis, qui doit entendre les plaidoiries dans l’affaire du Colorado le 8 février.

La controverse découle du rôle présumé de Trump dans l’insurrection du 6 janvier au Capitole américain. Les critiques affirment que ses actions ce jour fatidique le rendent inéligible à une fonction publique, car ils pensent qu’il a violé son serment d’office en tentant d’annuler les élections de 2020 et en incitant à la violence. Des poursuites invoquant le 14e amendement ont été déposées dans divers États du pays, certains ayant réussi à retirer Trump du scrutin, tandis que d’autres lui ont permis d’y rester.

Dans le cas de l’Oregon, la décision du tribunal de ne pas se prononcer sur le bien-fondé de la contestation a déçu certains critiques de Trump. Free Speech For People, un groupe de défense libéral, a exprimé sa déception, déclarant que l’attente de la décision de la Cour suprême des États-Unis réduit le temps dont dispose la Cour suprême de l’Oregon pour résoudre les questions en suspens.

La campagne de Trump, en revanche, a salué la décision, la considérant comme une validation de sa position. Le porte-parole de la campagne, Steven Cheung, a appelé au rejet rapide de toutes les contestations restantes, les qualifiant de « contestations de mauvaise foi et d’ingérence électorale en vertu du 14e amendement ».

Le 14e amendement, ratifié après la guerre civile, disqualifie les responsables américains d’exercer de futures fonctions s’ils « se sont engagés dans une insurrection » ou ont fourni un soutien aux insurgés. Cependant, les mécanismes exacts permettant de faire respecter cette interdiction ne sont pas spécifiés dans la Constitution, ce qui laisse planer une incertitude quant à son applicabilité à la présidence.

Les implications d’une éventuelle suppression de Trump du scrutin primaire dans l’Oregon pourraient être limitées, alors que la course à l’investiture du Parti républicain approche la fin de la course à l’investiture. Au moment où l’Oregon tiendra ses primaires en mai, la nomination aura peut-être déjà été décidée. De plus, les délégués du GOP de l’Oregon seront répartis en fonction des résultats d’un vote lors de la convention du parti de l’État, qui a lieu après la primaire.

Malgré le résultat dans l’Oregon, la question plus large de l’éligibilité de Trump au scrutin de 2024 reste en suspens. Tous les regards se tournent désormais vers la Cour suprême des États-Unis, qui apportera bientôt des éclaircissements sur cette question. En attendant, la controverse autour de l’implication de Trump dans l’insurrection continue d’être un point de discorde dans la sphère politique.

En conclusion, la décision de la Cour suprême de l’Oregon de s’en remettre à la Cour suprême des États-Unis concernant la suppression de Donald Trump du scrutin de 2024 ajoute une autre couche de complexité à une question déjà controversée.. La décision finale aura des implications considérables pour les prochaines élections et pourrait potentiellement façonner le paysage politique des années à venir.