Le retrait progressif de la Mission de l’ONU en République Démocratique du Congo (MONUSCO) est en cours, marquant une étape clé vers une souveraineté renforcée et une stabilité durable dans le pays. La représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Mme Bintou Keita, et le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et Francophonie Christophe Lutundula, ont récemment réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour une transition réussie de la MONUSCO vers les autorités congolaises.
Ce processus de désengagement se déroulera en trois phases distinctes, telles que définies dans le plan co-signé en novembre dernier. La première phase prévoit le retrait complet des composantes militaires et policières de la MONUSCO de la province du Sud-Kivu d’ici avril 2024. Plusieurs bases militaires de la MONUSCO seront transférées au gouvernement congolais à cette occasion. La deuxième phase impliquera le retrait de la MONUSCO du Nord-Kivu après son retrait du Sud-Kivu, et la troisième phase verra le retrait complet de la province de l’Ituri.
Cette décision historique du Conseil de Sécurité des Nations Unies marque un tournant dans la mission de maintien de la paix en RDC. La MONUSCO réitère son engagement à remplir son mandat de protection des civils en collaboration avec les forces de défense et de sécurité congolaises.
Ce processus de désengagement est une étape importante vers la souveraineté du pays et la consolidation de la paix en RDC. Il témoigne de la confiance accordée par les autorités congolaises à la capacité du gouvernement à assurer la sécurité et la stabilité du pays. Cela ouvre également la voie à de nouvelles opportunités pour le développement et la reconstruction de la RDC, avec une plus grande responsabilité assumée par les acteurs locaux.
La transition de la MONUSCO vers les autorités congolaises est un modèle pour les futures opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Elle illustre la volonté des Nations Unies de renforcer les capacités nationales et de favoriser la prise en charge des défis internes par les pays concernés. La collaboration étroite entre la MONUSCO et le gouvernement congolais tout au long de ce processus est un exemple de partenariat fructueux pour la paix et la sécurité en RDC.
Ce retrait progressif de la MONUSCO est une étape importante dans l’histoire de la RDC et de l’ONU. Il marque la transition vers une plus grande souveraineté congolaise et une stabilité durable dans le pays. La coopération entre la MONUSCO et les autorités congolaises dans la mise en œuvre de ce processus est essentielle pour garantir une transition réussie vers une RDC plus forte et plus autonome.