Titre : La présence croissante d’hommes armés dans le territoire d’Ango, une source d’inquiétude grandissante
Introduction :
Dans la province du Bas-Uele, le territoire d’Ango fait face à une situation de plus en plus préoccupante. Depuis près de deux semaines, une présence croissante d’hommes armés non identifiés inquiète la population locale. Plus de 10 localités ont déjà été envahies, suscitant l’alerte de la députée nationale Grâce Neema. Cette situation met en lumière les différentes connexions entre les rebelles ougandais de l’Armée de résistance du seigneur (LRA), les rebelles du groupe armé Seleka en République Centrafricaine et les tchadiens de Mbororos. Face à cette menace grandissante, la population et la société civile appellent les autorités provinciales à agir rapidement pour stopper cette situation préoccupante.
Un phénomène inquiétant :
La présence massive d’hommes en uniforme non identifiés et lourdement armés dans le territoire d’Ango suscite une profonde inquiétude au sein de la population. Les zones reculées sont particulièrement touchées, rendant la communication difficile, même pour les autorités locales. La députée Grâce Neema souligne que des rapports sporadiques ont été signalés, mais ils ne bénéficient pas d’un suivi adéquat. Initialement localisée dans quelques villages, la présence des hommes armés s’étend désormais sur l’ensemble du territoire, créant un climat d’effroi.
Lien avec des groupes armés :
Il est alarmant de constater les connexions entre les rebelles ougandais de l’Armée de résistance du seigneur (LRA), les rebelles du groupe armé Seleka en République Centrafricaine et les tchadiens de Mbororos. Cette coordination entre différents groupes armés laisse craindre une possible coalition avec les éléments de la coalition M23/RDF. Cette situation renforce non seulement l’insécurité dans la région, mais elle pose également un défi majeur pour les autorités nationales et provinciales.
Appel à l’action :
Face à cette montée en puissance des hommes armés dans le territoire d’Ango, la société civile locale lance un appel urgent aux autorités provinciales pour prendre des mesures immédiates afin d’endiguer cette situation préoccupante. La proximité de la frontière avec la République centrafricaine souligne l’importance d’une réaction rapide et coordonnée pour assurer la sécurité des populations et prévenir toute contagion de la violence.
Conclusion :
La présence grandissante d’hommes armés non identifiés dans le territoire d’Ango constitue une menace sérieuse pour la population locale. Les connexions entre différents groupes armés régionaux mettent en évidence la nécessité d’une réponse coordonnée, tant au niveau national que provincial. Les autorités doivent prendre des mesures urgentes pour garantir la sécurité des habitants d’Ango et prévenir une escalade de la violence. La situation actuelle appelle à une vigilance accrue et à une collaboration entre les acteurs locaux, nationaux et régionaux pour faire face à cette menace croissante.