Titre : Un culte meurtrier révèle l’obscurité cachée au Kenya
Introduction :
Un cas choquant de culte meurtrier a secoué le Kenya, mettant en lumière l’obscurité qui peut se cacher derrière les apparences. Des mois après les arrestations en avril dernier, un tribunal kényan a averti les procureurs qu’il relâcherait, selon ses propres conditions, un pasteur et d’autres accusés d’être à l’origine de la mort de 429 personnes, présumées être les disciples de sa secte, s’ils ne sont pas inculpés dans les deux prochaines semaines. Cet article examine les détails de cette affaire terrifiante et la nécessité de justice.
Des faits troublants :
Le cas du culte a émergé lorsque la police a secouru 15 fidèles émaciés de l’église du pasteur Paul Mackenzie dans le comté de Kilifi, dans le sud-est du Kenya. Malheureusement, quatre personnes sont décédées après avoir été emmenées à l’hôpital. Les survivants ont révélé aux enquêteurs que le pasteur leur avait ordonné de jeûner jusqu’à la mort afin de pouvoir rencontrer Jésus à la fin du monde. Cette révélation a choqué le pays et a conduit à des fouilles dans la région reculée et boisée, qui ont révélé la présence de 429 corps et de dizaines de fosses communes. Les autopsies ont révélé que certains d’entre eux étaient morts de faim, d’étranglement ou d’asphyxie.
Retard dans les procédures judiciaires :
Depuis les arrestations en avril dernier, les procureurs ont demandé au tribunal la permission de continuer à détenir Paul Mackenzie et les 28 autres accusés pendant qu’ils enquêtent sur l’affaire. Cependant, le magistrat principal Yusuf Shikanda a souligné que les suspects avaient été détenus pendant 117 jours depuis la dernière demande d’extension et que cela était suffisant pour mener à bien les investigations. Il a également noté que les droits constitutionnels à la liberté sous caution des accusés avaient été violés, car ils n’avaient pas été inculpés.
Un précédent en matière de détention sans procès :
Le magistrat a souligné que les suspects étaient détenus sans procès depuis plus longtemps que quiconque au Kenya depuis l’adoption de la constitution en 2010, qui interdit la détention sans procès équitable. Cette affaire met donc en évidence une défaillance dans le système judiciaire et soulève des questions sur l’efficacité des enquêtes et des poursuites.
Conclusion :
Le sinistre culte au Kenya a exposé une réalité sombre et cachée derrière les apparences. Les faits troublants révélés lors de cette enquête ont choqué la nation et soulevé des préoccupations quant à la résolution rapide et efficace de cette affaire. Il est crucial que justice soit rendue aux 429 victimes et que les responsables de ces actes brutaux soient tenus responsables de leurs actions. Cette triste affaire nous rappelle également l’importance de la vigilance et de la sensibilisation face aux dérives sectaires, afin d’éviter que de telles tragédies se reproduisent à l’avenir.