« Restriction de la liberté de circulation: L’ACAJ demande des mesures et une enquête indépendante »

La liberté de circulation est un droit fondamental, garantissant à chaque citoyen l’exercice de ses libertés publiques. Malheureusement, il arrive que des incidents viennent restreindre cette liberté, comme ce fut le cas récemment aux environs de la résidence de l’opposant Moïse Katumbi à Kashobwe, dans la province du Haut-Katanga.

L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), une ONG engagée dans la protection des droits humains, a vivement désapprouvé cet incident, le qualifiant de mesure illégale de restriction de mouvement. Elle demande une enquête indépendante pour identifier les responsables et exige que des sanctions conséquentes soient prises à leur encontre. Pour l’ACAJ, il est primordial que les pouvoirs publics veillent à garantir les libertés publiques de tous les citoyens.

Dans sa version officielle, aucune instruction n’a été donnée en vue de restreindre la liberté de circuler de qui que ce soit à Kashobwe. Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, a d’ailleurs condamné cet incident et a ordonné aux services de l’ordre de lever la barrière qui avait été érigée autour de la résidence de Moïse Katumbi.

Cependant, cet incident soulève des questions quant au respect des droits fondamentaux en République Démocratique du Congo. Il est essentiel que des mesures soient prises pour garantir la liberté de mouvement de tous les citoyens, indépendamment de leurs opinions politiques.

L’incident à la résidence de Moïse Katumbi rappelle également l’importance d’une presse libre et indépendante. Sans une presse qui peut informer de tels événements et les dénoncer, les atteintes aux droits fondamentaux risquent de passer inaperçues. Il est donc essentiel de protéger la liberté de la presse et de permettre aux journalistes d’exercer leur métier en toute sécurité.

En conclusion, l’incident à la résidence de Moïse Katumbi à Kashobwe est une illustration des défis auxquels les citoyens congolais sont confrontés dans l’exercice de leurs droits fondamentaux. Il est crucial que les autorités prennent des mesures pour garantir la liberté de circulation de tous les citoyens et protéger la liberté de la presse. La vigilance de la société civile et des organisations comme l’ACAJ est essentielle pour rappeler l’importance de ces droits et réclamer justice lorsque ceux-ci sont bafoués.