Salem Bazoum, fils de l’ancien président du Niger, Mohammed Bazoum, a été libéré après plus de cinq mois de détention. Accusé de complot visant à porter atteinte à l’autorité de l’État, il était retenu prisonnier au côté de son père depuis le coup d’État de juillet 2023.
La libération de Salem Bazoum a été prononcée par le juge d’instruction du tribunal militaire de Niamey, qui lui a accordé une liberté provisoire. Peu de temps après sa libération, il a quitté le Niger pour se rendre au Togo en compagnie du ministre togolais des Affaires étrangères.
Jusqu’à présent, Salem Bazoum était détenu dans le palais présidentiel aux côtés de ses parents, qui restent sous la surveillance de leur ancienne garde présidentielle. Ses avocats avaient déjà demandé sa libération il y a trois mois, arguant que ses droits étaient violés. Le tribunal de Grande Instance de Niamey avait alors ordonné sa libération immédiate, mais la junte au pouvoir avait fait appel et maintenu sa détention.
Depuis le 1er janvier, la junte a entamé des concertations régionales en vue d’un dialogue national pour fixer les modalités précises de la transition politique.
Il est important de souligner que faire partie de la famille Bazoum n’est pas une infraction en soi, comme l’a précisé un avocat des proches du président renversé. La libération de Salem Bazoum marque un certain progrès du processus de transition au Niger, mais il reste encore des défis à relever pour assurer la stabilité politique et la protection des droits de l’homme dans le pays.
En conclusion, la libération de Salem Bazoum est une étape positive dans la transition politique en cours au Niger. Cependant, il est crucial de garantir que toutes les parties prenantes soient traitées équitablement et que les droits fondamentaux soient respectés. La libération de Salem Bazoum est une lueur d’espoir pour une démocratie pacifique et inclusive au Niger.