L’actualité récente a été marquée par la signature d’un accord entre l’Éthiopie et le Somaliland visant à établir une base navale sur la côte somalienne. Cet accord a été vivement critiqué par le gouvernement somalien, qui l’a qualifié d’acte d’agression.
L’Éthiopie, qui a perdu son accès à la mer depuis la sécession de l’Érythrée en 1993, cherche à établir une base navale dans le Somaliland pour faciliter ses importations et exportations. Cependant, cette décision a suscité de vives tensions entre les deux pays et remet en question la souveraineté du Somaliland.
Le président somalien, Hassan Sheikh Mohamud, a signé une loi annulant le mémorandum d’accord signé entre l’Éthiopie et le Somaliland. Il estime que cet accord viole les principes de l’unité nationale et remet en question l’intégrité territoriale de la Somalie.
D’un autre côté, le Somaliland soutient que cet accord permettra de renforcer ses relations avec l’Éthiopie et de favoriser le développement économique de la région. Le président du Somaliland, Muse Bihi Abdi, affirme même que cet accord ouvrira la voie à une reconnaissance de la souveraineté du Somaliland par l’Éthiopie.
Dans l’attente d’une résolution pacifique de ce différend, la présidente de l’Union africaine (UA) a appelé l’Éthiopie et la Somalie à engager des négociations pour trouver un terrain d’entente. Il est essentiel que les deux parties privilégient le dialogue et la diplomatie afin de parvenir à une solution mutuellement acceptable.
Cette situation met en évidence les défis auxquels sont confrontées les relations entre les États africains et souligne l’importance de trouver des solutions pacifiques pour résoudre les différends territoriaux. L’Union africaine joue un rôle crucial dans la promotion de la paix et de la stabilité sur le continent et devrait continuer à jouer un rôle actif dans la médiation de ce différend.
Il reste à voir comment cette situation évoluera et si les parties parviendront à trouver un compromis qui respecte à la fois les intérêts de l’Éthiopie, du Somaliland et de la Somalie. En attendant, il est essentiel que les dialogues et les négociations se poursuivent afin de trouver une solution pacifique et mutuellement acceptable.