Feu dans le centre hospitalier Shadary de Kenge, Kwango
Une triste nouvelle vient de secouer la ville de Kenge, chef-lieu de la province du Kwango en République démocratique du Congo. Le centre hospitalier Shadary, qui avait été offert à la population par Emmanuel Ramazani Shadary, a été victime d’un incendie dévastateur dans la nuit du lundi au mardi 2 janvier.
Selon le maire de Kenge, Noël Kuketuka, l’incendie a été déclenché par la foudre lors d’un violent orage qui s’est abattu sur la ville. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, mais les dégâts matériels sont importants.
Noël Kuketuka décrit la scène : « Ils ont entendu un coup de feu et après ça commençait à brûler. Ils sont sortis (…) Ils ont sauvé quelques meubles. Mais ce qui est vrai est que toute la charpente, la toiture a pris feu. Ce que j’ai compté moi-même, il y a neuf lits qui ont pris feu, toute la maternité a pris feu, la réception a pris feu, la partie pédiatrique aussi a pris feu. »
Cette situation met en lumière un problème récurrent dans la région du Kwango : l’absence d’un service anti-incendie efficace. Le maire de Kenge lance un appel aux autorités pour qu’elles dotent la ville d’un tel service, équipé de véhicules et de matériel adéquat.
Il est important de souligner que cet hôpital était un projet porté par Emmanuel Ramazani Shadary, candidat à la présidentielle de 2018 pour le Front commun pour le Congo (FCC). Cette tragédie met en évidence la nécessité de prendre des mesures pour prévenir ce genre de sinistres et assurer la sécurité des infrastructures de santé dans la région.
En conclusion, l’incendie du centre hospitalier Shadary de Kenge est une véritable catastrophe pour la population de cette ville. Il met en évidence l’importance d’un service anti-incendie efficace et soulève des questions quant à la sécurité des infrastructures de santé dans la région du Kwango. Il est maintenant primordial que les autorités prennent des mesures concrètes pour prévenir de tels drames à l’avenir et garantir la sécurité des citoyens.