L’expansion de la suspension des accréditations de diplômes au Nigeria soulève de nombreuses questions sur l’intégrité des qualifications obtenues à l’étranger. Cette décision, qui englobe désormais des pays tels que le Kenya et l’Ouganda, fait suite à la révélation de diplômes frauduleux provenant de moulins à diplômes étrangers.
L’article publié par le journal Daily Nigerian a exposé cette pratique frauduleuse, en révélant comment un journaliste a pu obtenir un diplôme d’une université au Bénin en moins de deux mois, pour un programme censé durer quatre ans. Face à cette découverte, le gouvernement nigérian a lancé une enquête formelle pour examiner les ministères et les organismes responsables de l’accréditation des qualifications académiques obtenues à l’étranger.
Cette mesure vise à protéger les employeurs nigérians et à préserver l’intégrité des qualifications du pays. Le ministre de l’Education, Tahir Mamman, a déclaré qu’il n’éprouvait aucune sympathie pour ceux qui détenaient de faux certificats provenant de pays étrangers, les considérant comme faisant partie de la chaîne criminelle qui devrait être arrêtée.
Cette suspension élargie témoigne de l’engagement du Nigeria à maintenir la crédibilité de son système éducatif et à protéger les employeurs contre les pratiques frauduleuses potentielles. De plus en plus, les employeurs exigent des preuves solides de l’authenticité des diplômes détenus par les candidats.
Cette situation met également en évidence la nécessité pour les étudiants de faire des recherches approfondies pour s’assurer de la légitimité des universités étrangères avant de s’inscrire à leurs programmes. Il est crucial de vérifier les accréditations et les normes éducatives de ces institutions pour éviter de tomber dans le piège des diplômes frauduleux.
Dans l’ensemble, il est essentiel que les gouvernements africains travaillent de concert pour lutter contre cette pratique, mettant en place des réglementations plus strictes et des procédures de vérification plus rigoureuses pour garantir l’intégrité des qualifications académiques. En prenant des mesures fortes, les pays africains peuvent protéger leurs citoyens et leur système éducatif contre les fraudes et les diplômes non authentiques, renforçant ainsi leur réputation sur la scène internationale.