Titre : Christian Mwando traduit en justice pour incitation à la haine tribale en RDC
Introduction :
La province du Haut Lomami en République démocratique du Congo (RDC) fait face à un problème préoccupant : l’incitation à la haine tribale. Suite à plusieurs plaintes déposées par des victimes, l’Association Nationale des Victimes au Congo (ANVC) a décidé de poursuivre en justice Christian Mwando, ancien ministre et haut-représentant de Moïse Katumbi dans l’espace Katanga. Accusé d’avoir tenu des propos haineux à l’encontre de la communauté luba du Kasaï, Mwando se retrouve aujourd’hui au cœur d’une affaire judiciaire qui met en lumière les dangers de la division tribale dans le pays.
Le contexte de l’affaire :
L’ANVC a déposé une plainte auprès du procureur général près la Cour de Cassation à Kinshasa/Gombe le 3 janvier dernier. L’association accuse Christian Mwando d’avoir qualifié les lubas du Kasaï de « talibans » et de les avoir désignés comme responsables des attaques dont il aurait été victime. Ces propos, tenus sur la chaîne Malaika TV, ont été perçus comme une incitation à la haine tribale et ont suscité l’indignation au sein de la communauté luba.
Une manifestation des conséquences :
Selon l’ANVC, les déclarations de Christian Mwando ne sont pas anodines. Elles s’inscrivent dans une logique de propos « tribaux et séparatistes » tenus lors d’une intervention médiatique le 25 décembre dernier. Ces propos rappellent les événements tragiques survenus à Malemba-Nkulu, où les lubas du Kasaï ont été victimes de massacres et de pillages, dans ce qui semble être une épuration ethnique. L’ANVC dénonce ainsi de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire.
Les enjeux de cette affaire :
Au-delà de l’affaire Mwando, c’est toute la question de la cohésion nationale en RDC qui est remise en cause. La division tribale et ethnique est un fléau qui menace la stabilité du pays, et il est impératif de prendre des mesures pour lutter contre cette problématique. La plainte déposée par l’ANVC met en lumière la nécessité de poursuivre en justice les responsables d’actes incitant à la haine tribale, afin de préserver la paix et l’unité dans le pays.
Conclusion :
L’affaire Christian Mwando met en évidence les dangers de l’incitation à la haine tribale en RDC. Les propos tenus par l’ancien ministre ont suscité l’indignation au sein de la communauté luba et ont conduit à une plainte déposée par l’ANVC. Il est crucial de lutter activement contre la division tribale et ethnique pour préserver la paix et l’unité dans le pays. La justice devra prendre les mesures nécessaires pour sanctionner les responsables de tels actes et ainsi contribuer à la construction d’une société congolaise plus harmonieuse.