Le personnel administratif de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu est confronté à une situation alarmante. Depuis jeudi 21 décembre, ces employés réclament le paiement de huit mois de salaire qui leur sont dus. Cette demande légitime émane d’une centaine d’agents qui se retrouvent dans une situation précaire.
La situation est d’autant plus difficile à comprendre pour ces employés que les députés nationaux, les sénateurs, les ministres et même le cabinet du Président de la République continuent à être rémunérés. Les agents de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu se demandent alors pourquoi ils sont les oubliés de cette situation.
Le président du Réseau congolais des personnels du parlement de la section locale du Nord-Kivu, Jean-Baptiste Ndovya, a lancé un appel au gouvernement central pour qu’il prenne en compte leur situation. Selon lui, il est temps que les autorités prennent conscience de leur responsabilité envers ces employés qui font partie intégrante de l’institution parlementaire.
La période actuelle, marquée par l’état de siège, rend la situation encore plus préoccupante. En effet, l’ordonnance présidentielle reconnaissait les avantages sociaux et les primes des députés et du personnel, mais ces derniers ne reçoivent plus rien au niveau de la province depuis un certain temps.
Les employés de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu vivent ainsi dans des conditions misérables, ce qui les pousse à interpeller les autorités nationales. Ils demandent à pouvoir profiter des richesses du pays et à être rémunérés pour leur travail. Ils espèrent que cette situation injuste sera rapidement résolue.
Il est regrettable de constater que des employés qui œuvrent au sein d’une institution parlementaire soient confrontés à de telles difficultés financières. Il est essentiel que le gouvernement prenne des mesures rapides pour régler cette situation et assurer une rémunération juste et régulière à ces agents qui jouent un rôle crucial dans le bon fonctionnement de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu.