Titre : Moïse Katumbi, leader politique congolais, dénonce des attaques sur sa nationalité
Introduction :
Moïse Katumbi, président du parti politique Ensemble pour la République, est au centre d’une polémique concernant sa nationalité. Pendant la campagne électorale en République démocratique du Congo, son adversaire Jean-Pierre Bemba a remis en question son attachement à la nation congolaise. Dans cet article, nous examinerons les déclarations de Moïse Katumbi et les réactions suscitées par cette controverse.
Des attaques politiques bassement formulées :
Lors de la campagne électorale, Jean-Pierre Bemba, vice-premier ministre de la Défense et allié du président sortant Félix Tshisekedi, a accusé Moïse Katumbi d’avoir menti sur sa nationalité. Selon Bemba, Katumbi aurait utilisé un passeport zambien pour demander un visa américain en 2013, tout en conservant sa nationalité italienne. Il a suggéré que Katumbi ne se sentait pas réellement congolais et a même remis en question sa connaissance de l’hymne national.
Une réponse claire de Moïse Katumbi :
Moïse Katumbi a réfuté ces allégations et a qualifié le débat de « caniveau ». Il a affirmé qu’il était né en République démocratique du Congo et que sa mère était une princesse yeke, soulignant ainsi ses racines congolaises. Il a également admis que son père était d’origine juive et de nationalité italienne, mais a refusé de renier son père en raison de motivations politiques.
La validation de sa candidature par la Cour constitutionnelle :
Malgré cette controverse sur sa nationalité, la candidature de Moïse Katumbi a été validée par la Cour constitutionnelle. Cela souligne l’importance de respecter le processus électoral et de laisser les institutions compétentes trancher sur les questions de validité des candidatures.
Conclusion :
La polémique autour de la nationalité de Moïse Katumbi a suscité des débats lors de la campagne électorale en République démocratique du Congo. Malgré les attaques formulées à son encontre, Katumbi a répondu avec fermeté en affirmant son attachement à son pays d’origine et en refusant de renier ses origines familiales. Cette controverse met en lumière l’importance de mener des campagnes électorales basées sur des arguments politiques et non sur des attaques personnelles.