Titre : Tensions politiques dans l’État de Rivers : Un bâtiment détruit et un pouvoir en jeu
Introduction :
L’État de Rivers au Nigéria est actuellement le théâtre d’une intense tension politique, marquée par des affrontements de pouvoir et des divisions au sein de l’Assemblée de l’État. Une récente évolution dans cette situation est la démolition d’un bâtiment officiel, qui laisse planer le mystère sur les raisons de cette action radicale. Dans cet article, nous examinerons de plus près les derniers développements politiques dans l’État de Rivers et les enjeux qui les entourent.
Des tensions qui s’intensifient :
L’événement marquant de cette semaine a été la tenue d’une session plénière de la 10e Assemblée de l’État de Rivers, présidée par le Rt. Hon. Barr. Ehie Edison, un allié proche du gouverneur Siminalayi Fubara. Cette initiative vient s’ajouter aux tensions déjà existantes entre le gouverneur Fubara et son prédécesseur, Nyesom Wike, actuel ministre du Territoire de la capitale fédérale. La démolition du bâtiment officiel a débuté peu de temps après, mais les raisons derrière cette action radicale restent floues. Des spéculations évoquent un lien avec le climat politique tumultueux qui règne actuellement dans l’État de Rivers. On ignore également si la session plénière en cours a été perturbée par cet événement.
Le contexte politique complexe :
Ces événements font suite à une récente décision de la Cour fédérale de justice de Port Harcourt, qui a déclaré Ehie Edison comme le légitime président de l’Assemblée de l’État. La Cour a émis une ordonnance de restriction à l’encontre de Hon. Martins Amaewhule, soutenu par Wike, l’empêchant de revendiquer le leadership. Cette ordonnance a également été étendue à Dumle Maol, l’empêchant de se présenter en tant que vice-président. De plus, la Cour a explicitement interdit l’utilisation de la force, y compris l’implication de voyous et de policiers, pour accéder au complexe de l’Assemblée.
Le drame politique a atteint son paroxysme lorsqu’en décembre, 27 membres de l’Assemblée ont fait défection du PDP (Parti démocratique populaire) pour rejoindre l’APC (Congrès des progressistes), dirigé par Amaewhule. Ces membres ont invoqué des divisions internes au sein du PDP pour lancer une procédure de destitution contre le gouverneur Fubara. Cependant, ce processus a été interrompu suite à l’intervention du président Tinubu.
L’incendie qui a marqué le début de la tension :
Ces événements récents ne sont que la dernière manifestation d’une tension politique qui a éclaté en octobre dernier, lorsque la section du complexe de l’Assemblée a été incendiée. Attribué aux partisans de Fubara, cet acte était perçu comme une tentative de faire obstacle à la procédure de destitution. Depuis lors, les tensions n’ont cessé de s’intensifier, avec des affrontements entre partisans et opposants des différents camps politiques.
Conclusion :
L’État de Rivers est plongé dans une lutte politique sans merci, qui soulève des interrogations sur la stabilité et la gouvernance de la région. Avec la démolition du bâtiment officiel et la division croissante au sein de l’Assemblée de l’État, l’issue de cette crise reste incertaine. Les résultats des prochaines décisions politiques et judiciaires détermineront l’avenir politique de l’État de Rivers et auront un impact significatif sur la situation politique générale du Nigéria. La surveillance de cette situation reste donc essentielle pour comprendre l’évolution de la scène politique nigériane.