L’actualité récente a révélé une histoire troublante de tentative de meurtre par embauche. Leonard Thuo Mwithiga, un banquier kényan éminent, aurait conspiré pour éliminer une femme qui était une témoin clé dans une affaire civile le concernant. Les détails de ce complot sinistre ont été révélés par NBC, un média américain, et ont rapidement attiré l’attention des forces de l’ordre.
L’affaire a commencé lorsque Mwithiga a approché un chauffeur de taxi aux États-Unis pour lui demander de trouver un tueur à gages. Inquiet par les intentions de Mwithiga, le chauffeur de taxi a immédiatement alerté la police, ce qui a donné le coup d’envoi d’une opération d’infiltration. Un officier infiltré, équipé d’appareils d’enregistrement, s’est fait passer pour un tueur à gages et a réussi à extraire des détails sur le plan machiavélique de Mwithiga. Dans un tournant tragique, Mwithiga a offert 300 dollars à l' »assassin » upfront et 100 dollars supplémentaires au chauffeur de taxi pour son rôle.
Le plan de versement proposé prévoyait que le tueur à gages recevrait 4 000 dollars par l’intermédiaire du chauffeur de taxi une fois le contrat accompli. Mwithiga et le chauffeur de taxi se sont rencontrés pour la première fois en septembre lors de ses voyages entre les États-Unis et le Kenya.
Selon les documents de la cour, Mwithiga souhaitait que le meurtre soit commis entre le 28 janvier et le 3 février 2024, alors qu’il se trouvait au Kenya. La police du Connecticut suspectait que la victime, une femme, était un témoin clé dans une affaire civile impliquant Mwithiga.
« L’exécution de ce complot de meurtre aurait empêché la victime de témoigner lors d’une telle procédure », ont affirmé les autorités.
L’officier infiltré, se faisant passer pour le tueur à gages, avait pour mission de sortir avec la femme et de lui faire prendre de la cocaïne. Le plan prévoyait que la victime inhale du fentanyl pur, un opioïde synthétique extrêmement puissant. Cependant, le tueur à gages était également chargé d’explorer des alternatives pour mener à bien le contrat grâce à la surveillance.
Lors des procédures judiciaires, l’accusation a plaidé en faveur d’une caution fixée à 5 millions de dollars pour Mwithiga, le considérant comme un risque de fuite en raison de son absence de liens avec la communauté locale du Connecticut. En revanche, la défense a argumenté que Mwithiga devrait bénéficier d’une caution fixée à 250 000 dollars en raison de son statut de banquier kényan de renom. Finalement, le juge a opté pour une caution de 5 millions de dollars.
Cette histoire choquante nous rappelle que le monde dans lequel nous vivons est parfois rempli de conspirations et de dangers insoupçonnés. Elle met également en évidence l’importance de la vigilance et de la collecte d’informations pour prévenir de tels actes criminels.