La gestion du personnel dans les universités et autres établissements d’enseignement supérieur est un sujet complexe et crucial. Ces institutions sont responsables de la formation et de l’encadrement d’un grand nombre d’étudiants, mais elles doivent également gérer efficacement leur propre corps professoral et leur personnel administratif.
Dans cette optique, le gouvernement fédéral a récemment pris une décision importante en retirant les universités et autres établissements d’enseignement supérieur du Système d’information intégré sur le personnel et la paie (IPPIS). Cette décision permet aux établissements de traiter eux-mêmes les questions salariales de leur personnel, ce qui leur confère une plus grande autonomie et une meilleure gestion interne.
L’IPPIS, qui avait suscité une opposition de la part du Syndicat du personnel académique des universités (ASUU), a été considéré comme un obstacle à l’efficacité de la gestion des institutions. Les vice-chanceliers des universités ont souvent rencontré des problèmes avec ce système de paiement, ce qui a entraîné des retards dans le versement des salaires et une perte de temps pour la gestion des institutions.
En plus de retirer les institutions du système IPPIS, le gouvernement a également exempte les directions des établissements d’enseignement supérieur de l’obtention d’une autorisation préalable du Bureau du Chef du service pour les recrutements. Cette mesure vise à alléger les procédures administratives et à permettre aux institutions de recruter plus efficacement leur personnel.
Cette décision est une évolution positive pour les universités et les établissements d’enseignement supérieur en général. Elle leur donne plus de flexibilité dans la gestion de leur personnel et garantit une meilleure efficacité dans l’administration quotidienne des institutions.
Il est important de noter que cette décision ne remet pas en cause les lois et les régulations en vigueur dans les établissements d’enseignement supérieur. Au contraire, elle respecte l’autonomie des institutions en leur permettant de prendre leurs propres décisions concernant le personnel et de se conformer à leurs propres règles et réglementations.
Cette décision est également une réponse aux préoccupations exprimées par le personnel académique et administratif des universités. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de répondre aux besoins et aux défis spécifiques du secteur de l’enseignement supérieur et d’améliorer la qualité de l’enseignement et de la recherche au Nigeria.
En conclusion, cette décision de retirer les universités et autres établissements d’enseignement supérieur du système IPPIS est une avancée significative dans la gestion du personnel dans le secteur de l’éducation au Nigeria. Elle renforce l’autonomie des institutions et permet une meilleure gestion interne. Cela devrait avoir un impact positif sur la qualité de l’éducation et de la recherche dans le pays.