« Crise politique en Guinée-Bissau : Accusations de coup d’État institutionnel mettent en péril la stabilité du pays »

Dans un pays déjà fragile politiquement, la Guinée-Bissau est actuellement au cœur d’une vive dispute entre le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) et le président Umaro Sissoco Embalo. Le chef de l’État accuse directement le chef du parlement, Domingos Simoes Pereira, d’être impliqué dans une tentative de coup d’État institutionnel envers l’Assemblée nationale.

Selon Umaro Sissoco Embalo, Domingos Simoes Pereira aurait cherché à renverser l’Assemblée nationale, dans le but de perturber le fonctionnement de l’État et de s’octroyer plus de pouvoir. En réponse, Simoes Pereira rejette catégoriquement ces accusations et les qualifie de faux prétexte pour dissoudre l’Assemblée. Il affirme que la décision de dissolution est illégitime et vise à affaiblir l’opposition politique.

Cette situation tendue fait craindre une escalade des tensions politiques en Guinée-Bissau, un pays déjà marqué par l’instabilité et les conflits internes depuis son indépendance. Les observateurs internationaux appellent au dialogue et à la recherche d’une solution pacifique pour préserver la stabilité du pays.

Le contexte de cette dispute politique est complexe et est enraciné dans des rivalités de pouvoir et des divisions au sein de la classe politique guinéenne. La rivalité entre le PAIGC et Umaro Sissoco Embalo remonte à l’élection présidentielle de décembre 2019, où Embalo avait été élu dans des circonstances controversées. Depuis lors, les tensions n’ont cessé de s’intensifier, avec des affrontements réguliers entre les partisans des deux camps.

La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation en Guinée-Bissau et appelle les acteurs politiques à faire preuve de retenue et à respecter les principes démocratiques. L’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et d’autres organisations régionales ont exprimé leur préoccupation face à l’impasse politique actuelle et ont appelé à une résolution pacifique de la crise.

En conclusion, la Guinée-Bissau est confrontée à une grave crise politique, avec des accusations de coup d’État institutionnel entre le président Umaro Sissoco Embalo et le chef du parlement Domingos Simoes Pereira. Cette dispute menace la stabilité du pays déjà fragile et nécessite une résolution pacifique par le biais du dialogue et de la recherche d’un consensus. La communauté internationale doit soutenir les efforts de médiation et faire pression sur les parties pour éviter une escalade des tensions.