Président Cyril Ramaphosa : un responsable exemplaire dans la gestion du scandale financier de l’ANC
Le président Cyril Ramaphosa a récemment annoncé qu’il prendrait en charge lui-même la résolution de la dette de 150 millions de rands (environ 9 millions d’euros) de l’ANC envers Ezulweni Investments. Lors d’une réunion du Comité national de travail, Ramaphosa a déclaré qu’il consulterait les avocats du parti pour examiner les perspectives de succès juridique de l’affaire.
En effet, l’ANC a récemment été condamné par les tribunaux à payer 102 millions de rands (environ 6 millions d’euros) à Ezulweni Investments, suite à un litige concernant la non-rétribution de la société pour l’impression et l’installation de 30 000 bannières lors de la campagne électorale de 2019.
Le secrétaire général de l’ANC, Fikile Mbalula, a également soutenu le projet du parti de faire appel à la Cour constitutionnelle pour obtenir une décision en sa faveur. Mbalula a récemment accusé Ezulweni et certains membres du personnel de l’ANC d’avoir frauduleusement conclu un contrat lors de la campagne électorale de 2019.
Cependant, ces arguments ont été rejetés par la cour suprême d’appel, qui a qualifié les dénégations de l’ANC de « dénégations nues et sans crédibilité destinées à créer de faux litiges factuels ». Le juge Trevor Gorven a remis en question la validité des preuves fournies par l’ANC, les qualifiant de « témoignages de seconde main » et soulignant que les plaidoiries étaient basées uniquement sur les documents déposés devant la cour.
Malgré cette défaite judiciaire, le président Ramaphosa souhaite maintenant mener une enquête approfondie sur cette affaire, afin de déterminer la véritable responsabilité de l’ANC et d’éviter de futurs scandales financiers. En tant qu’avocat de formation, il est bien placé pour évaluer les chances de succès de l’ANC devant la Cour constitutionnelle et pour prendre les mesures nécessaires pour résoudre ce problème.
La gestion exemplaire de cette affaire par le président Ramaphosa est un signe encourageant pour le parti et pour le pays dans son ensemble. Sa volonté de prendre les rênes de cette situation délicate témoigne de son engagement à lutter contre la corruption et à restaurer la confiance dans le gouvernement.
Il reste à espérer que cette enquête permettra de faire la lumière sur les responsabilités et de tirer les leçons nécessaires pour éviter de tels scandales à l’avenir. Le président Ramaphosa démontre ainsi son leadership et son engagement à promouvoir la transparence et l’intégrité dans la politique sud-africaine.