Révélations choquantes au procès du massacre du stade de Conakry : un témoin émeut la salle d’audience

Images choquantes du massacre du stade de Conakry en septembre 2009

Le procès du massacre du stade de Conakry, qui a eu lieu en septembre 2009, continue de révéler des témoignages poignants. Hier, un quatrième témoin, Valentin Haba, ancien directeur général de la Police nationale en Guinée, est venu à la barre pour raconter son expérience de ce jour tragique. Ses révélations ont suscité une vive émotion dans la salle d’audience.

Valentin Haba décrit avec émotion sa découverte macabre lors de son arrivée au stade après la répression sanglante du meeting de l’opposition. Il décrit un sol jonché de paires de chaussures perdues et de nombreux corps sans vie. Il a témoigné avoir trouvé un corps avec une blessure au niveau de la poitrine d’où le sang s’écoulait. Cette vision a profondément bouleversé le témoin, qui ne pouvait s’empêcher de verser des larmes en racontant son expérience.

Ce témoignage rappelle la tragédie de ce jour funeste où plus de 150 personnes ont perdu la vie, la plupart étant des jeunes de moins de trente ans. L’ancien directeur général de la Police nationale souligne le caractère traumatisant de cette découverte, en faisant référence aux victimes comme des personnes qui étaient en train de dormir et dont la mort était insoutenable à accepter.

Le témoignage de Valentin Haba met également en lumière la gestion des corps après le massacre. Selon lui, les corps ont été transportés dans deux camions militaires et conduits au camp Samory, un camp militaire de Kaloum. C’est le ministre de la Santé qui a pris en charge les opérations suivantes, mais Valentin Haba n’a pas pu en dire davantage sur le sujet.

Le procès se poursuit avec l’interrogatoire de Valentin Haba et la présence de l’ancien ministre de la Santé, Abdoulaye Chérif Diaby, dans le box des accusés. Cette étape cruciale du procès permettra d’approfondir les investigations et de faire la lumière sur les responsabilités des différents acteurs dans ce massacre.

Ce témoignage poignant rappelle la nécessité de rendre justice aux victimes du massacre du stade de Conakry et de garantir que de tels actes de violence ne se reproduiront plus. L’espoir demeure que ce procès permettra d’apporter des réponses et de faire en sorte que les coupables soient tenus responsables de leurs actes.

En conclusion, le témoignage de Valentin Haba met en lumière la violence inouïe du massacre du stade de Conakry en septembre 2009. Il rappelle l’importance de poursuivre les responsables de ces crimes et de veiller à ce que de tels événements ne se reproduisent plus. Le procès en cours est une étape cruciale dans la quête de justice pour les victimes de cette tragédie.