« Référendum constitutionnel au Tchad : des accusations d’obstacles à la campagne de l’opposition »

Vous êtes sans doute nombreux à suivre de près l’actualité politique au Tchad en ce moment. En effet, le pays est actuellement en pleine période de campagne pour le référendum constitutionnel qui aura lieu le 17 décembre prochain. Mais, d’après certains acteurs politiques, cette campagne n’est pas aussi libre et équitable qu’il le devrait.

Selon Max Kemkoye, membre du Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP), les partisans de l’opposition sont systématiquement empêchés de mener leur campagne. Ils se voient refuser l’accès à des salles de réunion et leurs affiches sont détruites. « Ils veulent complètement nous invisibiliser, ils veulent nous effacer », déclare Kemkoye.

Cette situation est d’autant plus préoccupante que le camp du « oui », soutenu par les ressources de l’État, dispose d’avantages indéniables tels que des avions, des véhicules et des ressources humaines.

Face à ces obstacles, le GCAP prévoit de mettre en place une caravane de campagne dans la capitale et d’organiser un meeting dans les prochains jours. Cependant, les autorités ne se sont pas encore exprimées sur ces accusations.

Le référendum constitutionnel du 17 décembre est un enjeu majeur pour le Tchad. Le texte proposé reprend l’architecture de la loi fondamentale de 1996 mais promet une décentralisation avancée plutôt qu’un fédéralisme. Mais avec les difficultés rencontrées par les opposants pour mener leur campagne, il est important de se questionner sur la véritable égalité des chances dans ce processus.

Il est crucial de suivre de près l’évolution de la situation au Tchad afin de comprendre les enjeux entourant ce référendum constitutionnel. Restons à l’affût des dernières actualités et n’hésitons pas à donner de l’écho à ces voix qui luttent pour une campagne équitable et transparente.