Titre : Le FONAREV en quête de réparation des victimes des violences sexuelles en RDC
Introduction :
La République Démocratique du Congo (RDC) fait face à de nombreux défis liés aux violences sexuelles et aux crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. Pour remédier à cette situation, le Fonds National de Réparation des Victimes des Violences sexuelles liées aux conflits et des Crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) a été créé. Dans cet article, nous allons mettre en lumière les recommandations formulées par des experts de la justice transitionnelle lors du 1er Forum National sur l’identification des victimes et la procédure de réparation individuelle, tenu récemment.
Identification des victimes et des ayant droit :
Parmi les recommandations émises par les experts, la mise au point d’une stratégie adaptée pour communiquer avec les victimes dans la confidentialité est jugée essentielle. Il est également nécessaire de prendre en compte les structures déjà présentes sur le terrain qui travaillent dans le domaine similaire. Par ailleurs, des mécanismes efficaces de protection des victimes doivent être mis en place. Les experts recommandent également d’ajouter sur la liste des victimes les noms des parents biologiques, la tribu et le pays d’origine. Enfin, il est proposé d’organiser une identification pilote pour tester la méthodologie avant sa mise en œuvre complète.
Identification de l’écosystème :
Une autre recommandation concerne l’identification de l’écosystème, c’est-à-dire des partenaires impliqués dans la réparation des victimes. Il est recommandé de mettre en place un comité de suivi permanent et de prendre en compte les divers acteurs à travers une cartographie. Une commission dédiée devrait être créée pour sélectionner les projets des partenaires et déterminer leur contribution dans la réparation. Enfin, il est souligné l’importance de renforcer les capacités des acteurs de l’écosystème.
Communication et sensibilisation :
La communication est un aspect crucial dans le processus d’identification et de réparation des victimes. Les experts recommandent d’impliquer les victimes non seulement en tant que cible, mais aussi en tant qu’acteurs dans les activités de sensibilisation. Il est également important de prendre en compte les victimes se trouvant à la fois en RDC et à l’étranger. Une carte de vente des partenaires devrait être organisée pour obtenir des appuis financiers complémentaires. Par ailleurs, il est suggéré de décourager l’identification de fausses victimes et de garantir la sécurité et la confidentialité des informations recueillies auprès des victimes.
Conclusion :
Le 1er Forum National sur l’identification des victimes et la procédure de réparation individuelle a permis de formuler des recommandations importantes pour le FONAREV. En mettant en œuvre ces recommandations, il est espéré que la réparation des victimes des violences sexuelles et des crimes contre la paix en RDC pourra être effectuée de manière plus efficace et transparente. Cela représente un espoir de justice et de guérison pour les victimes qui ont subi de terribles violences. Le chemin pour parvenir à une réparation complète est encore long, mais ces recommandations marquent un pas important dans la bonne direction.