« Exclusion et pauvreté à Madagascar : les facteurs clés révélés par une étude récente »

Madagascar est un pays qui fait face à de nombreux défis, notamment en ce qui concerne la pauvreté et l’exclusion sociale. Une récente étude, intitulée « Qui est laissé de côté ? », a cherché à identifier les principaux facteurs de risque d’exclusion et de marginalisation de la population malgache.

L’étude, basée sur les données recueillies lors du recensement national de 2018, a révélé que l’éducation, l’emploi et la situation familiale sont les trois principaux facteurs déterminants du risque d’exclusion et de précarité à Madagascar.

Il est apparu clairement que l’alphabétisation joue un rôle crucial dans la lutte contre la pauvreté. En effet, selon l’étude, 96% des analphabètes sont considérés comme pauvres. De plus, le niveau d’instruction est également un facteur important. Les personnes non instruites, n’ayant jamais fréquenté l’école, ont un risque élevé de se retrouver parmi les pauvres multidimensionnels.

L’étude a également montré un lien étroit entre la fécondité et la pauvreté. Les ménages avec un grand nombre d’enfants de moins de cinq ans ont plus de chances de basculer dans la pauvreté.

Ces résultats soulignent la nécessité d’actions concrètes pour lutter contre la pauvreté à Madagascar. Ngoy Kishimba, représentant adjoint du Fonds des Nations unies pour la population, souligne que ces preuves peuvent être utilisées pour plaider en faveur de l’accès gratuit aux services de planification familiale pour les plus démunis, ce qui contribuerait à réduire le niveau de pauvreté dans la population.

Ce rapport est donc d’une importance cruciale pour formuler des politiques publiques plus adaptées aux réalités et pour aider le nouveau président élu, Andry Rajoelina, à tenir sa promesse de lutte contre la pauvreté.

Il est important de souligner que cette étude met en évidence les problèmes spécifiques de Madagascar, mais elle peut également servir de base pour des réflexions plus larges sur les politiques de lutte contre la pauvreté dans d’autres pays confrontés à des défis similaires.

En conclusion, l’étude « Qui est laissé de côté ? » met en lumière les principaux facteurs de risque d’exclusion et de précarité à Madagascar. En se concentrant sur l’éducation, l’emploi et la situation familiale, elle offre des pistes précieuses pour formuler des politiques publiques visant à réduire la pauvreté et à promouvoir l’inclusion sociale. Ces résultats devraient donc être pris en compte par les décideurs politiques et les acteurs de développement pour mettre en place des actions concrètes en faveur d’un avenir plus inclusif pour tous les Malgaches.