L’article consacré à Claude Assira, avocat camerounais, met en évidence son expertise et son analyse critique de l’imbroglio dans l’affaire Martinez Zogo. Dans sa tribune publiée dans la presse, il exprime ses préoccupations quant à l’immixtion du pouvoir politique dans le fonctionnement de la justice.
Selon Claude Assira, le revirement de situation du 1er décembre dans cette affaire est préoccupant. En moins d’une journée, deux documents attribués au même juge d’instruction se contredisent concernant la mise en liberté provisoire de deux personnes mises en examen. Dans un premier document, le juge ordonne leur libération, mais quelques heures plus tard, un autre document affirme que l’ordonnance de mise en liberté n’est pas authentique, entraînant le maintien des accusés en détention.
Pour l’avocat, cette situation est une véritable catastrophe, tant pour la mémoire de Martinez Zogo que pour l’image de la justice camerounaise. Il souligne que cette affaire aurait dû permettre de faire la lumière sur les circonstances et les mobiles de l’assassinat du journaliste, mais le revirement de la justice remet en question cette quête de vérité.
Selon Claude Assira, l’ordonnance initiale de mise en liberté était authentique. Il affirme que le juge a rendu une décision motivée et que le greffe l’a notifiée aux avocats, ce qui témoigne de son authenticité. De plus, il souligne que le parquet, en tant qu’acteur politique impliqué dans l’enquête, aurait été associé à cette décision.
L’avocat pointe du doigt l’intervention de tiers extérieurs, à savoir les acteurs du champ politique, qui auraient influencé le juge et conduit au rétropédalage de la justice. Il s’interroge sur les motivations de ces interventions et souligne le danger que représente l’immixtion du pouvoir politique dans le fonctionnement de la justice.
L’article met en avant la position critique de Claude Assira et permet au lecteur de prendre connaissance de son analyse de la situation. Il souligne l’importance de l’indépendance de la justice et invite à réfléchir sur les conséquences de son instrumentalisation par le pouvoir politique.