Titre : Rencontre internationale à Dubaï pour lutter contre le réchauffement climatique : les défis et les promesses de la COP28
Introduction :
La 28e conférence mondiale sur le climat (COP28) se tient actuellement à Dubaï, réunissant des délégués du monde entier pour discuter des mesures à prendre pour lutter contre le réchauffement climatique. Alors que les dirigeants internationaux ont déjà formulé leurs promesses, les discussions techniques réalisées lors de cette conférence visent à trouver des solutions durables pour préserver notre planète. Dans cet article, nous analyserons les défis auxquels nous sommes confrontés et les promesses audacieuses faites par les participants de la COP28.
Le respect de la science et les objectifs ambitieux :
Le président émirati de la COP28, Sultan al-Jaber, a réaffirmé son engagement à respecter les préconisations scientifiques sur le changement climatique. Il a appelé à une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 43 % d’ici à 2030, conformément à l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C fixé par l’accord de Paris. Al-Jaber a souligné la nécessité de parvenir à la neutralité carbone d’ici 2050, tout en insistant sur le caractère inévitable de la réduction et de la sortie des énergies fossiles. Ces objectifs ambitieux reflètent la volonté de la COP28 de placer la science au cœur des actions et des décisions prises lors de cette conférence.
La question délicate des énergies fossiles :
Alors que de nombreux dirigeants mondiaux ont appelé à une « sortie » des énergies fossiles lors de leurs discours, la présidence émiratie de la COP28 préfère parler de réduction plutôt que de sortie complète. Elle souligne la possibilité de réduire les émissions dans tous les secteurs et de soutenir une transition compatible avec la limite de 1,5°C de réchauffement climatique. Bien que cette formulation puisse sembler moins audacieuse, il est important de noter qu’elle représente un compromis délicat entre les différents pays et parties prenantes présentes à la conférence.
Le financement de la transition écologique :
Un autre défi majeur de la COP28 concerne le financement de la transition écologique. Les pays en développement ont besoin de centaines de milliards de dollars par an pour s’adapter au réchauffement climatique et pour passer à des sources d’énergie renouvelable. Dans cette optique, la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, a proposé d’envisager des taxes comme moyen de stimuler le financement de la lutte contre le changement climatique. Elle a suggéré, par exemple, la mise en place d’une taxe mondiale de 0,1 % sur les services financiers et d’une taxe de 5 % sur les bénéfices liés au pétrole et au gaz. D’autres délégués, dont le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ont également appelé à la fin des subventions aux combustibles fossiles, qui atteignent actuellement le chiffre record de 7 000 milliards de dollars par an.
Conclusion :
La COP28 représente une opportunité cruciale pour prendre des mesures concrètes afin de lutter contre le réchauffement climatique. Les engagements ambitieux pris lors de cette conférence, combinés à des mesures de financement innovantes, pourraient ouvrir la voie à une transition écologique durable. Il est essentiel de maintenir la pression sur les dirigeants internationaux et de veiller à ce que leurs promesses se traduisent par des actions tangibles pour préserver notre planète. La balle est maintenant dans le camp des décideurs politiques et des acteurs de la société civile pour concrétiser les aspirations de la COP28 et ouvrir la voie à un avenir plus durable pour tous.